* SKYLINE LIMITED ( Emilie Johnson's )

21.08.08
LA RENCONTRE



Emilie venait de recevoir sa jument et voulait la rencontrer, la connaître mieux. La jeune fille marchait dans la cour pour se rendre aux écuries, sa démarche était élégante, fluide et souple avec une pointe d'accélération, on voyait qu'elle était pressée. Elle repensait chaque instant à Skiline Eyes Hell tout en restant neutre tant qu'elle n'était pas en face de la monture. Celle-ci, dans son box, avançait doucement pour voir qui arrivait ainsi. Les pas d'Emilie était résonnant, elle était en tenue d'équitation d'entraînement. Ses boots claquaient sur le sol de ciment. Hell ne fit rien jusqu'à ce que sa futur cavalière soit en face d'elle. Le cheval était d'un beau bai clair avec des sabots bien ronds et bien sculpter. Son apparence était fine et impulsive, un corps montrant vivacité et grande impulsion. Emilie l'observa attentivement en premier lieu pour avoir une information sur son corps fin et salua sa louloute avec un petit sourire ravissant en articulant ces quelques mots d'un ton doux et patient :

-Salut toi, je suis là pour m'occuper de toi et il le faut bien car c'est ma seule vraie passion dans l'équitation.-

Skiline semblait bien calme. Emilie porta sa main pesante sur la porte et déclencha le loquet avec quelques difficultés même si tout était bien huiler. Elle tira vers elle le battant en repoussant gentiment la jument vers l'intérieur. Le cheval recula progressivement et attendit quelques caresses que la nouvelle locataire de l'école se fit un plaisir de donner à la grande baie. Sa taille était une nouveauté pour la cavalière, elle n'avait pas souvent monté des chevaux aussi grands et les poneys étaient quasiment les seules montures que l'on pouvait se procurer dans le passer. Il fallait calmer la monture avant de la sortir pour être sûr qu'elle ne va pas dérober.

-On va sortir pour le pansage et on en profiteras pour faire un petit tour en longe.-

Emilie s'empara du licol de cuir noir et le laissa un moment en face de la jument qui renifla et hennit stridemment. La jeune fille rit un peu avant d'envelopper la tête chataîn de sa monture qui ne fit rien pour l'en empêcher. Ce fut après une longue période d'affection et de mimine que la brune saisir le licol et apporta la femelle vers l'extérieur de l'écurie afin de la panser à l'anneau d'attache se trouvent sur le mur extérieur. La longe de cuire allant avec le licol passa dans le creux et fut raccrochée au licol par la débutante.

*Cet anneau est un peu petit, mais on va s'en contenter pour l'instant.*

Pensait vivement la passionnée qui gagna la sellerie pour revenir d'un pas rapide avec une mallette immaculée et parfaitement bien construite. Emilie ne l'avait jamais ouverte et allait découvrir ce que la valise contenait en son entraille. La jeune fille ouvrit la boîte en plastique dur par la manipulation d'une petite bande rattachant le couvercle et le reste. Une fois le couvercle dégagé, on apercevait, bien classés et empaquetés, les trois brosses principales, une époussette, un cure pied, une éponge jeune et une boîte en plastique meuble servant probablement à placer quelques friandises pour le cheval. Emilie découvrait le matériel necessaire pour s'occuper au quotidien de sa monture. Elle trouva un couteau de chaleur et quelques gels pour laver le cheval. La jeune cavalière tourna sa tête vers la jument, elle était agenouillée sur le sol en regardant le matériel et sourit de contentement pour reprendre ce qu'elle avait commencé. La jeune femme plongea sa main fine à l'intérieur du coffret et se munit de l'étrille, faîte d'un plastique résistant aux tons foncés tout en gardant une petite touche claire sur les contours, c'était beau comme ça.
Emilie entra sa main dans l'endroit prévu à cet effet et déposa le caoutchouc sur la fourrure lisse de Eyes qui fit un petit frisson en sentant se presser contre son poil châtain la dureté de l'étrille fine. Emilie, ayant cru faire du mal à sa jument retira l'oppressante brosse de la robe bai clair. Même si elle savait que le cheval ayant une peau dure le passage actif de l'étrille était pour lui comme une grattouille elle demanda :

-Ça va Hell ?-

La jument hennit et se laissa libre pour le brossage, La nouvelle colocataire, rassurée, reposa délicatement la brosse en vérifiant qu'aucun mal n'est fait puis tourna le bras avec de petits cercles de l'épaule. Le poil soyeux se frisait et devenait peu à peu moins lisse et totalement entortillés les uns aux autres. La monture avait l'air de rire sous cape et Emilie commençait à désespérer un peu vu l'ampleur de la tâche.

-Vas-y petite, rigole librement, je m'en contre fiche, je ne suis que débutante en chevaux de ta taille.-

Skiline Hell hennit et creusa la terre battue d'un coup de sabot fort. La débutant avala sa salive, la force de l'animal la rendait totalement folle, elle en avait peur et la jument en profita pour embêter un peu sa toiletteuse mais s'arrêta dès qu'elle en eut marre et Emilie reprit doucement, prenant progressivement un peu de courage pour finir l'étrille. La poussière sortit de la robe fit tousser la cavalière qui prit le bouchon calmement le poing devant la bouche. Les poils durs de cette brosse retirerai déjà le reste de la poussière et la sueur. La jeune femme posa la brosse sur le flanc droit de l'équidé qui ne fit rien et tournant dans le sens contraire des aiguilles d'une montre sur la surfasse totale du corps et de l'encolure de la jument bai. Après le bouchon, la brosse douce. La demoiselle s'approche prudemment de sa monture et la caresse d'un coup de brosse.

-Quelques coups de cette brossette et tu seras toute douce comme une peluche, encore faudrait-il que tu sois immobile et plus petite, mais je t'aime tel que tu es.-

Quelques cavaliers passaient au devant de la débutante, ils regardaient, pour la plus part, de haut les autres, mais certains regardait à un pied d'égalité les nouveaux. Elle continuait tranquillement le pansage doux de Skiline Hell. Emilie passa aussi l'époussette sur la pelote de la grande créature aux membres fins et à la tête osseuse puis finit l'entretient du corps par un coup d'éponge sur le museau et du lustrant.

-Tu es toute belle à présent, on va faire un tour en longe.-

La propriétaire détache rapidement le noeud d'un geste calme et rapide puis tira sur le licol de quelques coups secs pour faire avancer la jument. Sa taille impressionnait beaucoup la jeune fille qui n'était pas capable de maîtriser son trac et son inquiétude, mais le caractère de sa monture était assez bon, elle allait peut-être pouvoir reprendre une confiance totale en elle devant un animal si grand, si imposant et si puissant.

Désolé de ne pas utiliser le formulaire, mon ordinateur beug
C'est un très beau texte, bravo pour tes efforts
Si tu peux l'améliorer encore en misant beaucoup sur la description des faits , les réactions et tout ce dont je t'ai déjà parler, pour t'encourager, je te donne le maximum . Soit 8 pour le morale et le soin

29.08.08
UN NOUVEAU JOUR

Emilie traversait la cour une nouvelle fois, le lendemain du tour en longe, pour en faire un second. Pourquoi en faire un second, pour faire de l'obstacle pardi, et surtout pour avoir encore plus de confiance en sa jument. La jeune femme arrivant tout juste en face du box de Skyline voyait l'habitante heureuse de revoir sa propriétaire qui la caressait très gentiment depuis un certain temps. Ce fut après un moment d'affections maximums et de petits tours confiant qu’Emilie entra dans l'habitacle d'un pas élégant et certain pour venir chercher sa jument.
-On va faire une seconde séance en longe aujourd'hui, on commencera la révision du concoure demain.
Emilie sortit des écuries avec sa monture en longe, qui marchait d'un pas lourd et de repos, pour l'attachée à l'anneau de la veille d'un simple nœud qui retenait tout juste la longe au dessus du sol pour éviter que Hell ne joue trop avec.
La jeune cavalière se dirige lentement vers la sellerie pour en ressortir avec la mallette blanche qui était fermée. Posée à terre, elle fut ouverte par un cliquetis de la languette. Ce fut un peu difficile pour la jeune fille de le poussé cette fois.
-J'ai trop serré ou quoi ?
La jument regardait peu sa cavalière qui prenait l'étrille une fois la boîte ouverte et la passa sur le pelage bai clair en cercles actifs sur les parties charnue, puis le bouchon, cette brosse en poils, bois et cuir, en cercles également mais sur une plus large surfasse c'est à dire le corps et l'encolure. La jument se laissait faire en mâchouillant un jouet abandonner et en se grattant à son antérieur. Patience et respect étaient ses mots, pour l'instant. Bientôt elle fut assez agitée en voyant la longe l'emporter quelque part dans le rond en longe. Elle restait sage mais toujours très buté sur l'allure à utiliser.

[ ROND EN LONGE ]

Après le tour en longe, Emilie revient pour s'occuper de sa monture à nouveau. Skyline était encore très propre, la cavalière ne fait que l'attacher à l'anneau de pansage couleur argenté pour se dépêcher d'aller cherche le nécessaire du box. La brouette et la fourche en main, elle partit en direction da l'habitacle pour le vider entièrement de la paille souillée par le temps et les besoins de Skyline Hell qui regardait toujours de l'extérieur ce que faisait sa cavalière. Après avoir bien vider le box de sa paille sale la jeune femme déversa une couche molle de litière extrêmement fraîche et douce. Le box était maintenant beaucoup plus propre. Emilie se dirigea vers sa jument et passa sa main sur le chanfrein de celle ci afin de lui montrer qu'elle l'aimait beaucoup et après quelques paroles, Skyline fut remise dans son box avec beaucoup de délicatesse. La jeune femme débarrassa le licol de la tête de la baie clair, le déposa sur le battant de la porte qu'elle verrouilla partiellement et alla lire un moment alors que sa monture mangeait ses grains, donnés plus tôt avant la fermeture du box. Eyes regardait sa cavalière puis tourna son regard vers les grains qu'elle dévorait goulument avec un appétit d'ogre. La débutante continuait son livre, elle ne l'avait toujours pas finit et souhaitait le finir bientôt pour passer à un autre. C’est ainsi qu'elle en était au milieu du livre et se leva, donnant un geste affectif à la jument avant de repartir vers le pensionnat.