* CETTE DEMOISELLE DANSAIT SUR UN AIR LENT... MA DANSEUSE CLASSIQUE. [RÉSERVÉ]

Coeur solitaire, corps en manque d'affection, Thommas errait seul, toujours seul dans les couloirs de l'Académie de Training Helps. Fatigué de sa propre tristesse de coeur, le jeune homme s'accouda à l'appui de fenêtre d'une large étendue vitrée qui donnait sur la cour plongée sous la tempête. Le ciel gris grondait sa colère de grand solitaire et les nuages pleuraient sur ce monde pollué, faisant monter des volutes de brume du sol, donnant au tableau un air désastreux. L'américain se sentait las de ne connaitre personne dans ce complexe où tous les élèves semblaient soudés comme du roc. Le professeur se releva, apaisant ses coudes meurtris par le pavé trop dur de l'appui de fenêtre par de légers massages. Quelques peu étourdi par ses pensées, le beau brun tituba un moment dans le couloir, cherchant son équilibre. Au détour d'un couloir, il perçu une musique assez classique et fut immédiatement attiré vers l'endroit d'où venait le son. Thommas poussa une porte et ses yeux voilés d'une tristesse inattendue s'éclairèrent en voyant la demoiselle danser sur cet air lent. Ses gestes étaient sensuels et sa beauté sans limite. Elle tourna son ravissant visage vers le nouvel arrivant qui la dérangeait dans ses pas... Le fier jeune homme redevint comme un gamin découvrant ses sentiments, il commença à bafouiller et ses joues s'empourprèrent sous le charme de la demoiselle.

« Je... je m'en vais. je suis désolé de vous avoir dérangé.

La douceur de cette musique avait saisit Gin’ à la gorge à l’instant même ou elle appuyait sur le lecteur. C’était un air qui lui était inconnu, sans doute quelqu’un avait-il oublié le CD. Mais alors que les premières notes parvenaient à ses oreilles, la jeune fille avait sentit une sorte de féerie, de magie s’emparer de tout son être. Lentement, elle avait esquissé un petit battement de jambe, les yeux mis clos. Enfant, la brunette adorait la danse. Mais mener 2 activités de front, surtout quand vox parents était si occupé à faire prospérer le haras, c’était une tâche bien difficile pour une petite fille. Et au bout de quelques années pourtant prometteuse, celle-ci avait du choisir. Comme vous vous en doutez, l’équitation l’avait emporté sans difficulté. Néanmoins, en cet instant, il n’y avait qu’elle. Pas de cheval à travailler, pas de matériel à nettoyer, pas d’élève à éduquer. Juste elle, elle et cette musique presque irréelle.

Telle Anastasia sans le dessin animé qui portait son nom, Ginevra allait en dansant d’un bout à l’autre de la pièce. Sa robe claire, volante et légère, la poursuivait comme si un essaim de papillons blancs voulaient rester dans la trace de son parfum légèrement épicé. Ses cheveux aubruns aux chauds reflets acajous virevoltaient sur ses épaules, s’emmêlaient et se démêlaient alors qu’elle exécutait tantôt un petit pas d’un coté, tantôt une pirouette de l’autre. Et alors que la musique se faisait plus forte et semblait s’emballer, pareille à un cheval affolé qui soudain, s’enfuit au galop ; Gin’ accéléra le mouvement de ses pas dans une sorte de fièvre, de transe qu’elle n’avait jamais ressentit jusque là. Emportée par son élan, la jeune fille s’envola soudain dans les airs, décrivant une belle arabesque comme on n’en voyait que dans les ballets pour se retrouvez nez à nez avec… bah avec Thommas ^^.

Le retour à la réalité fut brutal. Comme si son esprit revenait de plusieurs milliers de kilomètres, Gin’ se sentit osciller dangereusement quand ses pieds touchèrent le sol. Rapidement, elle rétablit son équilibre et tourna un regard un peu perdu vers le jeune homme qui lui faisait face. Ses joues se teintèrent d’une délicate couleur rosée, signe de sa gêne, et elle se mordilla nerveusement la lèvre en bafouillant.

« Non… non… euh… j’a…. j’avais fini ! »

La jolie brune accompagna cette explication un peu pittoresque d’un doux sourire, avec l’espoir que Thommas ne remarquerait pas qu’elle faisait un peu cruche, trop éblouit par ses dents d’une blancheur immaculée. Razz

Coeur en manque d'affection palpite devant cette demoiselle à l'allure si gracile. Ces quelques pas que le jeune homme avait pu voir de la danse de la demoiselle l'avaient ébloui. Il ne compris pas pourquoi elle était tout à coup gênée, les joues d'un rose lie de vin lui allaient parfaitement bien. Thommas regretta de s'être fait remarqué, il aurait voulu que la demoiselle danse encore et encore. Qu'elle danse pour lui, qu'elle fasse virevolter sa légère jupe, qu'elle lui fasse encore battre son coeur.

« Re-recommencez ce pas, celui que vous venez de faire. S'il vous plaît, dansez pour moi.
Thommas était complètement soulevé de terre par ce pas de danse, la musique s'était arrêtée mais dans sa tête à lui, le rythme demeurait, les pas continuaient. Il pressa la demoiselle de recommencer ce pas encore et encore. Le garçon voulait revoir cette danse, ressentir ce qu'il avait alors ressentit en voyant la belle danser. Il voulait par dessus tout qu'elle danse pour lui, un pas, ou deux, rien de plus. Devant l'immobilité de la jeune fille, il cru bon d'insister.

« Je vous en prie mademoiselle heuu.. Comment vous nommez-vous ? Je vous en prie danser encore, juste un pas, ou deux. Je ne vous demande rien de plus...

[Excuse moi du retard miss mais j'avais oublié ce RP commencé, j'en suis navré !]

[ Pas grave ]

D’ordinaire, jamais Gin’ ne se serait comportée de cette manière. Elle n’était pas dans le style fleur bleue, avare de compte de fée. D’ailleurs si on lui avait décrit la situation qu’elle était en train de vivre, elle aurait surement bien rit. Mais l’atmosphère qu’il y avait dans cette pièce était particulière. Même si la musique s’était tue, les dernières notes semblaient se répercuter inlassablement sur les murs et une sorte de barrière s’était formée entre la pièce aux parures de l’ancien temps et le reste du monde. Cependant, la jeune fille hésitait, elle ne connaissait Thommas ni d’Eve ni d’Adam. Et c’est justement le fait se trouver face à un inconnu qui la décida. Après tout, qu’avait-elle à perdre ? Rien. Il voulait qu’elle danse ? Soit. Elle aimait danser. Cependant, la jolie brune secoua doucement la tête de gauche à droite alors que le jeune homme lui demandait de décliner son identité. C’était ce détachement de sa propre personne qui lui donnait le courage de faire ce qu’il lui demander, si elle révélait son nom maintenant, tout serait gâché.

Fermant les yeux, elle recula d’un pas. La musique, si douce, résonnait encore dans sa tête, et elle effectua un pas à gauche. Une arabesque, un jeté, quelques pas dans les noms n’avaient de signification que pour elle. Après quelques secondes de cette danse silencieuse, elle ouvrit à nouveaux les yeux et haussa les épaules, le regard tendu, telle une enfant un peu timide qui doit faire un exposé devant une classe entière.

« Ce n’est pas du grand art … »

C’était vrai. Il avait voulu qu’elle danse pour lui et elle l’avait fait. Elle réalisa alors qu’elle ne lui devait rien, qu’il n’avait pas à la juger. Et soudainement, son visage se détendit. Elle n’attendait pas de soit disant verdict. Elle n’attendait rien, en fait. Mais elle ne voulait pas laisser le silence s’éterniser et elle ne voulait pas qu’ils se regardent en chien de Fayence : cela aurait cassé la magie de l’instant. Aussi elle engagea un début de conversation, d’une voix douce et basse, comme si elle avait eut peur de briser l’atmosphère si particulière de la pièce.

« Ce n'est peut être pas du grand art selon vous, mademoiselle mais cette danse était profonde, vos mouvements gracieux et cette musique si pure.. J'ai beaucoup apprécié, merci d'avoir bien voulu re.. redansé pour moi.

Soudain gêné d'avoir demandé à une demoiselle de danser pour lui, Thommas détourna le regard, ses yeux tombèrent sur le lecteur de CD et il s'en approcha, laissant la belle se ressaisir. Le jeune homme le sortit du lecteur et le rangea dans sa boîte qui trainait juste à côté. Il le tendit d'un geste peu sûr à la demoiselle.

« Tenez, votre CD.. Tantôt vous ne m'avez pas répondu, quel est votre nom ?

En formulant ses mots, l'américain s'était tourné en direction de la belle. Il la regardait à présent d'un regard d'azur, une lueur l'éclairait, son sourire réaparraissait. Thommas aurait vraiment voulu connaître le nom de cette demoiselle, sa danse le fascinait.

[ Sorry pour le retard : rentrée oblige ! Pis en plus j’ai une montagne de trucs à faire alors ça va être court … Sorry sorry sorry ^^

Pis totaly hors sujet : j’viens de me rendre compte que j’avais oublier de copier coller la dernière phrae de mon dernier message où j’te demandais si tu dansais ^^ La fin fait zarb’ du coup vu que « j’engage » pas la convers’ comme j’le dit XD ]

G

« Christophe Beck… Aucune idée de qui c’est… Et vous ? »

E

« Je l’ai trouvé dans le lecteur… »

T