[LIBRE] * C'EST UN CHOIX DE VIE

Vivre sur le complexe de Training Helps n'était pas un choix mais un privilège, par contre, y rester était un réel choix de vie. Thommas avait dix huit ans et était entré dans cette académie suite à une séance d'éthologie qu'un des représentants du Domaine avait observée de loin. Une chance pour lui qui ne savait que faire de cette vie de grand solitaire. Il avait pensé qu'en entrant ici il se ferait des amis et amies, qu'il aurait une vie bien plus palpitante mais non.. Ce n'est pourtant que le début de son aventure. Assis dans un fauteuil capitonné vert foncé, l'étrange américain savourai une boisson rafraîchissante qu'il avait chippé dans les cuisine, à l'étage. Ressasser le passé n'avait pour lui aucune bonne influence, il décida donc de commencer dès aujourd'hui une cure pour tout oublier. Soin qu'il se porterait à lui même bien entendu. Le jeune homme était maintenant assis depuis deux heures dans ce salon joliment décoré, à essayer de ne penser qu'à son avenir. Il désirait avant tout de la compagnie dans cette vie et quelqu'un lui donna une ouverture en s'asseyant dans le fauteuil adjacent au sien. Thommas ouvrit les yeux et se tourna vers la personne, la détaillant de la tête aux pieds.

Emilie arriva au grand salon sans aucune raison en tête, Fredonnant quelques chansons en écoutant les sons dans les lieux proches. L'air était humide et chaud avec une temparéture moyenne et variable. Les fenêtres étaient recouvertent d'un long rideau pesant, donnant à la pièce un air de de petit. Les fauteuils et les murs étaient de couleurs caleureuses avec des variantes et une petite table à café trônait sur ses quatre pieds de fer portant une plaque de verre allaigant un peu la pièce. La jeune femme regarda un peu partout d'un oeil distrait, mais dans le noir on n'y voit as souvent quelque chose, puis se dirigea vers les rideau, les tirants vers l'extérieur de la fenêtre. Cette fois, un jeune homme apparu dans son champ de vision inflexible. C'était quelque chose de pas très commun et nouveau.
-Bonjour.-

Une demoiselle était entrée dans le salon, s'était dirigée vers les grandes fenêtres masquées de rideaux et les avait ouverts, laissant la lumière pénétrer la pièce. L'endroit s'était alors illuminé, dévoilant la présence de Thommas aux charmants yeux d'Émilie, l'une de ces élèves. D'une voix chaude et sucrée, elle lui avait souhaité le bonjour auquel il répondit quelques secondes plus tard, comme ralentit par la lumière du soleil.

« Bien le bonjour Mademoiselle Johnson's. Vous n'oublierez pas notre leçon de Dressage tout à l'heure, s'il vous plaît. Et si vous rencontrez l'une de vos camarades, informez les en aussi.

Le jeune homme s'était transformé en le professeur qu'il devait être au sein de cette Académie d'équitation, il avait rapellé l'une de ces charmantes élèves au devoir et dans quelques heures ils seraient réunis sur le carré de Dressage pour une leçon.. entièrement préparée par ses soins. C'était justement à ce sujet qu'il méditait dans ce salon aux meubles anciens.

« Émilie... Vous plaisez vous dans cette Académie ? Non non, ne me répondez pas précipitemment, prenez le temps de peser vos mots, je veux la vérité vraie de votre bouche de jeune fille.

Il était distant face à cette demoiselle et ne se permettrait jamais aucun écart avec l'une de ces propres élèves, autant mettre les distances dès le départ. Thommas se tourna vers l'une des grandes fenêtres, certains rayons étaient bloqués par le verre de vitre mais d'autres passaient allègrement cette barrière et venait chatouiller le nez de ce professeur si sérieux.

Emilie fit comme il dit et attendit quelques instants sans vraiement se creuser la tête plus loin que les chevaux et les installations, même si le personnel et les autres personnes étaient assez bien et allaient avec le décor professionnel. Son petit instinct de repondre au quard de tour était totalement dérêglé sur ce professeur qui demandait à une jeune fille sérieuse et très éfficace, même en ne réfléchissant pas plus que ça.
-Je m'y plaît bien, les chevaux sont magnifique et les gains suffisants, qu'est ce qu'on pourrait demander de plus.
La brune se détacha des rideaux puis s'assit sur un des fauteils moelleux qui se trouvaient en rond autour le la mini table de verre et de fer au centre d'un tapis duveté. Les pas de la brune étaient d'ailleurs absorber par le doux par terre.

« Donc tu te plaîts bien ici. Mais est-ce avant tout un endroit de plaisance ? Non, bien sur que non, c'est une Académie d'équitation Émilie, parle moi de cela, qu'aimes-tu ici, que ressents-tu ? Tu n'es pas précise, cherche de la profondeur dans tes propos.

Tout en bavardant avec l'une de ces élèves, le professeur Thompson lui inculquait déjà l'art de voir les choses en profondeur, de les décrire jusqu'au plus profond d'elles même. cela était déjà un exercice en soit qui l'aiderait beaucoup dans ses leçons et dans ses concours. Le professeur décida que dans chacun de ses cours il prendrait, pendant exercice, une élève à part et lui demanderait de décrire chacun de ses mouvements, des mouvements du cheval et de ses sentiments à elle ainsi que le lien entre la monture et le cavalier.

[j'ai jamais apprit à voir comme ça ><', comment on fait ?]

La jeune femme, sur son fauteil, resta perplexe, pourquoi lui demandait-on de parler alors qu'elle n'en n'avait pas vraimant besoin, à quoi ça serre d'aimer des endroits et en detester d'autre si on ne s'aventure pas exactment partout. Elle préférait les endroits où le cheval vie et s'entraîne et passablement le reste, les animaux aussi, elle aimait les chmbres parce qu'ils dorment avec leurs propriétaire, enfin, c'est l'éduquation de son chat roi.
-Je préfère le pré.
Emilie était franche et passa son petit oeil neutre dans toute la pièce emplit de meubles lourds et peu moderne, mais c'est ce qui faisait tous son charme et sa chaleur. La jeune femme s'arrêta en face de Thommas avec un air toujours neutre et quelques regard vers l'extérieur puis demanda :
-Et toi ?

Le fait que la demoiselle lui retourne la question était tout à fait inattendu pour Thommas mais il ne fut pas prit de court par la question. Il savait faire la part des choses et que son élève le tutoye ne l'enchantait guère. Elle n'aurait jamais dû lui retourner la question mais qu'en savait-elle au juste ? Le jeune homme décida de lui répondre tout de même.

« Ce qui me plaît dans cet endroit c'est le fait de me lever avec tout autour de moi le monde équestre et de me coucher dans cette même ambiance. Cela me plaît aussi de pouvoir échapper à ce monde, Londres est si proche.. Il y a aussi ici une conception de la vie bien plus "libre" que celle que nous pourrions vivre au dehors des murs de cette Académie. Et le fait de donner mes leçons tout en puissant monter mon propre cheval, j'aime beaucoup. Cet endroit est cher à mes yeux et mon statut de professeur me rassure.

Le professeur quitta son élève un moment des yeux, la laissant digérer son simple discours. il venait de lui montrer la profondeur des choses et il voulait qu'elle y réfléchisse pour un jour pouvoir faire pareil. Il fallait qu'elle prenne le temps de construire ses phrases, ses mots.

[Ah mince ! pour ne pas dire m*rde ! j'me souvenait plus que t'était un prof XD. Les tête en l'air, qu'est que c'est dans les nuages...]

Emilie regarda son professeur pendant son discour puis tourna les yeux vers les vitres de la fenêtre, elle pensait à l'hiver, étrangement avant l'automne qui arrivait à grands pas, chassant doucement la saison la plus chaude de l'année. Les vitres étaient floues de lumière. La jeune femme continua de l'observer puis tourna vers tous les coins de la pièce, rien ne ressortait du décor lourd et chaud. Quelques meubles et objet clair, comme un fin vase en verre déposé sur des tables aux structures mi légère allégeant l'ambience par une couleur rougeatre sur le fond. Les roses rouges étaient au dessus avec légèretée. Les détails étaient beaucoup de petites choses qui définissait la mode de la pièce, le grand salon était moitier comtemporain, moitier moderne avec des mélanges lourds et légers. Mlle Johnson's continua d'observer sans vraiment trouver un interessement.

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