Antoine Hurj - Pr -

TEXTE D'ÉVALUATION

Antoine arriva dans la carrière de dressage en tenant le beau Placebo à sa droite, ses cheveux bruns sur ses épaules, il était tout seul, enfin, ils étaient deux si on comptait Placebo. Pour commencer, il faudrait parler de Placebo, ce beau cheval Pur sang lusitanien d'un mètre soixante et un qui portait fièrement sa robe alezan brûlé. Il avait maintenant neuf ans vu qu'il était né en 1999. Sa belle et longue crinière qui faisait que chaque fois qu'Antoine devait s'en occuper il pensait à la couper tellement elle était longue et emmêlée, pourtant chaque fois il prenait son temps pour la lui enlever ses noeuds et la chérissait, il la trouvait vraiment belle et ça donnait tout le charme à ce beau cheval. Côté caractère, il était vraiment sympa à travailler, comme tout les lusitanien ou presque très typé avec de belles allures et une robe magnifique, l'exemple même du cheval ibérique, il se donnait de la peine pour faire plaisir à son cavalier et il était très réactif, il suffisait d'un léger contact pour qu'il avance et d'un léger contact pour qu'il s'arrête. Bref, un vrai régal à travailler, en tout cas, Antoine l'adorait, c'était l'essentiel.

En ce dimanche après midi, Antoine était arrivé un peu plus tôt, il avait du trouver le courage de sortir de son lit car étrangement il était de sortie le soir d'avant et se lever fut presque compliqué ce matin. Heureusement que sa jumelle avait eu la bonne idée de lui faire croire que le feu ravageait le bâtiment, alors qu'il était onze heure et trente trois minutes, il s'était levé en catastrophe, voyant que c'était faux il avait ensuite menacer sa soeur de jeter son violon du haut de leur appartement, à savoir du quatrième étage, pour finalement aller s'habiller, sa bonne humeur ayant repris le dessus il s'était hâté de s'habiller et se laver pour ensuite avaler un petit morceau et finalement partir à l'écurie.

Il était midi et vingt - six minutes lorsqu'il arriva dans la rangée de box, il allait s'occuper de Placebo comme chaque jours ou presque puis ensuite s'occuper de Liego qui était au débourrage et dont il s'occupait. Placebo le beau étalon alezan était tranquillement en train de mâcher son foin lorsqu'une tornade du nom d'Antoine surgit, ils se connaissaient bien tout les deux, voilà plusieurs années qu'il montait là et qu'il le montait lui, ce fier cheval qui savait faire énormément de chose.

Tandis qu'il arrivait avec des brosses il trouva un message de son Maître, comme quoi il ne pouvait pas être là aujourd'hui et donc qu'il ne pourrait pas lui faire le cours qui était prévu.



Préparé comme on pourrait le dire " à la va vite " car il faut l'avouer, Antoine n'est pas le professionnel du pansage et ce n'est pas ce qu'il préférait faire, lui c'était un type de cheval, sur le cheval plutôt, il aimait s'occuper des chevaux mais plus encore les monter pour les travailler, donc il arriva rapidement dans la carrière qui était entouré d'arbre et qui semblait être perdue au milieu de nul part.

Au centre du terrain donc, il ressangla Placebo qui bougeait légèrement la tête, ce n'était pas le moment qu'il préférait, s'il ne bougeait pas la tête on pouvait le sentir frissonner légèrement, Antoine lui passa la main sur l'encolure pour le calmer et le détendre, il faisait toujours ça ce cheval là, pourtant il faisait attention de ressangler trou après trou et de le faire gentiment, mais non, Placebo n'aimait vraiment pas ça.



Tout en lui disant cela il avait pressé les jambes pour le faire avancer, il avançait d'un pas tranquille, l'encolure basse, il faut dire qu'Antoine le laissait rênes longues pour le détendre, déjà il se mettait à siffloter comme il avait l'habitude et Placebo lui mettait les oreilles en arrière comme s'il voulait lui dire qu'il sifflait mal et faux mais pourtant il gardait sa cadence sans accélérer ni ralentir, il faisait attention où il mettait les pieds et tournait au bord de la carrière. Antoine n'était pas pressé finalement, il faut dire que maintenant, vu qu'il est levé, au moins en profité et profité du temps vu qu'il faisait vraiment beau. Il était de bonne humeur et il dirait volontiers la même chose de Placebo qui ne semblait être dérangé par rien d'autre que son sifflement. Petit à petit, Antoine reprit les rênes du cheval et mettait un peu ses jambes, le plus dur avec cet étalon était de gérer l'impulsion, pas qu'il n'en avait pas non, mais qu'il en avait rapidement trop et s'il ne partait pas au trot, il se mettait à allonger alors qu'on ne lui demandait rien d'autre que se porter. Tout en ayant les rênes un peu plus ajusté il mit légèrement ses jambes et la réaction du cheval ne se fit pas attendre, il céda, il prenait le contact du mors et si on ne pouvait pas dire qu'il était sur la main, chose qu'Antoine ne cherchait pas, il l'écoutait ce qui était déjà un bon point. Après l'avoir marché et laisser sur des rênes mi-longues pour lui laisser le temps de se réveiller également, il ajusta petit à petit ses rênes pour les avoirs comme un cavalier qui travaillait pour de bon. Antoine se redressait et pensait à sa position, il devait se "sentir" depuis le bout de ses pieds jusqu'au dernier de ses cheveux comme on lui répétait parfois mais en parallèle il devait sentir son cheval, depuis le bout de son nez, jusqu'au bout de sa queue. Et c'est là que Placebo se détendit trop et se laissant aller se mit à lâcher une caisse. Antoine en souriant dit tout haut.



Mais ce n'était pas cela qui l'empêcha de travailler, il demanda après un moment d'allonger un peu, de rassembler et rapidement les épaules en dedans, l'aspirine de l'équitation comme dirait Nuno Oliveira. Les allongers au pas étaient choses facile pour ce cheval, il avait une bonne foulée et pour un peu qu'on lui mettait légèrement les jambes et que les mains empêchaient d'aller "trop loin", le cheval allongeait, par contre le rassemblé était plus compliqué pourquoi ? L'impulsion il en avait ça c'était sur et ce n'était pas le problème mais Antoine avait encore la main qui était trop dur par moment et qui faisait que Placebo secouait la tête au lieu de se rassemblé simplement car la main de son cavalier l'empêchait de se mettre comme il le voulait, heureusement que Placebo était là finalement, il servait de prof à lui tout seul, il lui rappelait ce qu'il devait faire chaque fois qu'il faisait des erreurs, ha ce bon Placebo qu'est-ce qu'Antoine l'aimait. Et pourtant ce n'était pas du gâteau, il se rappelait ( au lieu de travailler pour changer ) que c'était ce cheval là qu'il avait monter ici la première fois, et il avait souffert durant quarante minutes car il était trop dur dans la main et ses jambes étant toujours collé au cheval ça l'avait perturbé et s'il n'était pas tombé il ne le devait qu'à son professeur qui l'avait fait descendre vingt minutes avant la fin du cours ( merci professeur ). Mais il avait persévéré et maintenant ils formaient une bonne paire. Bref, pour continuer son heure de dressage il lui demanda également des cessions à la jambe, pas n'importe comment vous vous en douter, la préparation était comme pour les épaules en dedans, un petit cercle à main droite s'il voulait partir à droite, il reculait légèrement sa jambe gauche et le touchait légèrement un pas sur deux pour pouvoir laisser le cheval respirer correctement et montrer ce qu'il savait faire, tandis que ses mains devant ne bougeait pas. Étrange ? Non même pas, il faut dire qu'Antoine avait appris à monter avec les mains qui ne bougeait pour ainsi dire jamais, puisque pour les cessions c'était la jambe qui l'emmenait de côté et l'autre qui gérait l'impulsion, puisqu'en épaule en dedans c'était sa jambe qui sortait les épaules et l'autre qui géraient l'impulsion, à part pour les rênes d'ouverture et autre il n'utilisait que très rarement ses mains, ainsi déjà quand on le voyait monter on avait l'impression qu'il ne faisait rien, et surtout, il ne se fatiguait pas à porter le cheval et il ne lui cassait pas la bouche à force de tirer dessus vu qu'il n'avait que le contact. Et il faut dire que c'était ainsi que Placebo avait été éduqué, à la jambe et à la main mais sans jamais se faire tirer dessus, c'est sûrement cela qui faisait son bon niveau de dressage, sa finesse et sa bouche hyper sensible tout comme ses flancs.

Antoine ensuite continua par enchaîner logiquement avec des appuyer, oui vous savez, les cessions à la jambe tout en étant en épaule en dedans, donc pour cela il se mettait à la piste en épaule en dedans, d'abord à main gauche car le cheval était mieux ainsi, puis avec la jambe droite lui disait d'aller de côté, Placebo croisait bien jusqu'à ce qu'il se met à secouer la tête et là Antoine savait que c'était sa faute, en faisant un cercle et en pensant à ses mains et au contact qu'il y mettait il recommença tout en étant plus doux dans la main. Il n'avait pas tiré dessus, ce n'était pas ça mais il avait un contact trop fort car parfois lorsqu'il ne réfléchissait pas il croyait encore que c'était ses mains qui allaient faire que le cheval allait plus de côté et moins en avant, ce n'était pas le cas pourtant. A la fin de l'appuyer, en ne changeant rien à ses aides il partit sur la pirouette, mais oui vous savez, les postérieurs qui restent à la même place et les antérieurs qui tournent autour, c'était un exercice qui aidait grandement au rassemblé et mettait le poids sur l'arrière, Placebo avait tendance à se précipité sur cet exercice et Antoine devait bien le retenir avec sa jambe, il faut dire que Placebo les faisait plus au galop qu'au pas ces figures là.

Après tout ces petits enchaînement, Antoine laissa les rênes longues à son fier cheval et le caressa, il n'était pas plus fatigué que ça, ni Placebo ni 'Toine, il faut dire qu'ils n'avaient fait aucun effort particulier non plus. Le cheval, si on le voyait depuis le par terre, on aurait pu dire qu'il était serrain, il était travailler régulièrement que ce soit aux longues rênes, aux piliers ou monté mais surtout partait en ballade régulièrement avec Antoine, c'était bon pour le moral des deux car Antoine même s'il adorait monter à cheval n'arrivait pas à se concentrer si longtemps sans faire l'abrutit et qui avait dit qu'en ballade on ne pouvait pas travailler ? C'était en ballade qu'on avait le plus facilement de l'impulsion donc le mieux pour travailler.

[ Suite et Fin ]

Après ça, Antoine commença le travail au trot, que pouvait-on faire au trot ? tout tout et tout sauf les changements de pieds au galop et les pirouettes bien sûr. Il commença le travail simplement, c'est à dire les descentes d'encolures, ce qui consistait à faire descendre le cheval le plus bas possible, qu'il se détende, d'ailleurs pour prouver ça on pouvait entendre le cheval qui soufflait fort, se détendait et mâchouillait son mors simple qu'il avait dans la bouche. Puis, petit à petit Antoine le plaça grâce à l'impulsion et à l'incurvation puis commença le travail, c'est à dire les épaules en dedans, qu'il commençait dans le coin de la sortie du petit côté où il l'incurvait puis lui demanda l'épaule en dedans Le but était bien sûr d'entrer correctement dans l'exercice mais de le finir encore mieux, c'est à dire pour ainsi dire sans aide, avec le cheval qui gardait l'exercice parce que les jambes étaient à la bonne place et non parce que les mains le tiraient dans un sens et dans l'autre. Et oui, il fallait revenir régulièrement aux épaules en dedans, qui incurvait et assouplissait le cheval. D'ailleurs, au travail au sol c'était un des premiers exercice qu'il avait appris à faire.
Ensuite, il continua avec les cessions à la jambe, rien de compliqué pour Placebo qui connaissait tout ça, mais c'était une chronologie, on faisait les exercices dans l'ordre, c'était logique. Le cheval croisait bien tout en restant bien droit alors qu'Antoine lui regardait là où il allait, on entendait le cheval poser ses pieds à intervalle régulier tandis qu'Antoine pressait - pressait plus - pressait, ses jambes sur les flancs de sa monture pour lui donner la direction, puis à la fin de l'exercice, Antoine l'arrêta sur la ligne du milieu et lui demanda de reculer, pour cela, il serrait les jambes pour lui dire d'avancer et l'empêchait d'avancer avec ses mains, mais il ne tirait pas, il résistait juste et lorsque le cheval reculait il cédait dans la main et ne faisait plus que reculer son cheval avec les jambes, Placebo faisait ça vraiment bien en mettant la tête en bas, un exercice où il avait beaucoup de facilité. Puis, en repartant en avant sans tant d'arrêt ( le mouvement pendulaire ) il le flatta et le laissa marcher un peu rênes longues pour le féliciter de sa concentration ( d'accord, on avoue qu'Antoine perdait sa concentration et que dans ses cas là il préférait ne rien faire plutôt que faire mal ), comme les grands maîtres l'ont dit : Ne pas dresser, c'est dédresser.
Après ça, Antoine se redressa et reprit correctement ses rênes et en utilisant simplement son assiette mit son grand alezan au trot, toujours dans un petit trot de travail très joli à voir et à faire. Après, il fit quelques trot moyen, pour ça il n'y a pas trente milles solution bien évidemment, beaucoup travailler sur l'incurvation avec beaucoup d'impulsion afin d'avoir un cheval avec de la "marge" dans son attitude afin qu'au moment du trot moyen le cheval ne s'ouvre pas, et donc passer d'une incurvation à l'autre mais aussi lui faire tenir un tout petit trot, pour qu'on moment où on lui dise feu, le cheval parte forte, ce que Placebo fit sans problème, il fit un bon trot moyen en trottant fort et en se montant, Antoine n'oublia pas de le ralentir avant de le féliciter et le remettre au pas, il était vraiment super à travailler et en plus hyper confortable, ce qui n'était pas à négliger bien évidemment.

Il le mit alors au reculer, un autre exercice qu'on avait bien souvent envie d'oublier et que peux de cavalier connaissaient encore de nos jours, la foule. La foule, qu'est-ce donc ? C'est lorsqu'on recule mais pas en ligne droite, par exemple sur un cercle, ou une serpentine, c'était dur à faire puisque pour cet exercice il n'y a aucune raison de prendre dans la bouche du cheval, ce qu'Antoine fit quand même sans faire exprès, mais un levé de tête suivit qu'une petite boquée lui rapella que ses mains ne devaient pas le tirer lorsqu'il ne tournait pas mais c'était bel et bien les jambes qui devaient intervenir, facile à dire, moins à faire, un exercice qu'Antoine peinait encore à appliquer correctement, mais lorsqu'il repartit en avant ça n'empêche qu'il flatta chaleureusement Placebo. Puis à partir du pas, en serrant juste la jambe intérieur il partit au galop, galop agréable comme chaque fois, Antoine avait toujours envie de tout laisser tomber pour se mettre à hurler sa joie lorsqu'il galopait sur Placebo tellement c'était agréable, mais à la place de ça, il continua un galop normal sur une volte pour le faire céder en premier puis ensuite au changement de pied. Tout le monde connait ça, c'est ce truc qu'on fait régulièrement en obstacle en suspension en allant le plus vite possible et qui ressemblait souvent à rien, oui oui, c'est bien ça qu'Antoine faisait, des changements de pieds, d'abord isolé puis pourquoi pas au temps après. Facile ? Pas tant que ça si on pense qu'on est assis dans sa selle, qu'il n'y a pas raison d'accélérer sur le changement de pieds ou de ralentir. Mais il faut dire qu'avec un lusitanien bien dresser les changements de pieds isolés n'était pas si compliqué. Il suffisait que lorsqu'on voulait changer de pied demander le galop à l'autre main.
Le changement de pied, c'est un départ au galop dans le galop.
Placebo le fit sans problème c'est pour cela qu'un peu plus loin, sur la ligne droite Antoine lui demanda de changer pour passer de juste à faux, déjà plus dur et il du attendre quelques foulées avant que la demande soit comprise, mais il le caressa pour lui faire comprendre que c'était bel et bien ça qu'il attendait de lui. Puis, alors qu'il était au galop à main gauche il fit une petite volte avec beaucoup d'impulsion et en allant très doucement, il recula légèrement la jambe droite pour partir en cession au galop, aller de côté au galop, Placebo repassa cependant au trot, du au fait qu'Antoine l'avait trop ralentit, il ne redemanda pas le galop pour recommencer immédiatement comme on aurait pu croire, mais il fit d'abord une cession au pas, pour lui faire comprendre que c'était cela qu'il voulait lui faire faire, puis repassa au galop pour recommencer. Placebo était alerte et prêt à tout écouter, même si parfois il ne comprenait pas, mais cette fois la demande passa correctement et il fit une cession plus ou moins convenable, Antoine le flatta à l'arrivée, ravi de son "élève" et le remit au pas pour le laisser se détendre un peu.

Il le flatta toujours puis reprit ses rênes, il avait finit son travail à quelques minutes prêt, il ne voulait pas faire plus car il sentait que Placebo faisait énormément d'effort, il voulait juste essayer encore le piaffé, un exercice qui n'était pas facile du tout. Il se mit donc au pas le long de la piste puis en le ralentissant sans pour autant tirer sur les rênes et en mettant des jambes, il sentait que l'étalon se diagonalisait, même si c'était peu, c'était le début. Placebo avait tendance lors de cet exercice de relever la tête et donner des coups de tête comme si on lui tirait dans la bouche et lorsqu'il le fit, il essaya encore deux fois mais finalement arrêta cet exercice car il préférait que son Maître soit là pour l'aider, afin de le faire bien. Mais pour finir sur un mouvement correcte, il le fit reculer légèrement puis le laissa marcher tranquillement ensuite. Antoine, pour qu'il puise bien être libre de ses mouvement, descendit du cheval et le dessangla d'un trou et remonta ses étriers et marcha à côté de lui tout en lui parlant. Ils avaient bien travaillé, et sa soeur allait bientôt arriver avec sa mère pour aller au concert de sa jumelle...

Super merci !

promis j'essayerais de détailler plus mes texts, le pire c'est que je l'avais remarqué mais j'ai pas eu le courage de changer... En plus c'était tard ce soir... Mais promis, je fais des efforts. !!