Cache-Cache # Maxime

C’est avec l’esprit ailleurs que la brosse au poil long que tenait Lana brossait le poil soyeux de sa jument. Cette dernière était attaché devant le box et ne bougeait pas d’un poil. La française finit par ranger la brosse dans son sac, ou plutôt la lancé, le tout finissant par un magnifique panier, en plein milieu du sac. Elle aurait peut-être du jouer au basket. Enfin, toujours sans changer d’état, Lana rentra Wisbom dans son box. En lui retirant le licol, sa protégé ne se gêna pas de la réprimander d’un coup de tête sur l’épaule. La pauvre devait se demander qui lui avait volé sa cavalière si pleine de joie et souriante. A cause de quoi ? Dites plutôt à cause de qui ? La jeune brunette se força à afficher un petit sourire et enlaça tendrement l’encolure de Wisbom. Un aboiement jaloux la fit sortir de ses rêveries car déjà à ses pieds se trémoussait un petit bout de chien au poil touffu noir en majorité, avec du blanc au niveau du poitrail et du museau, sans compté ses petites taches rousses. Lana roula des yeux et fit un dernier bisous sur les naseaux de sa jument avant de saisir sa chienne par le collier et de la mettre dehors, à la limite même du box. Elle ne tenait pas à ce qu’elle rentre à tout bout de champs dedans. De plus, Wisbom était une jument adorable, mais certains ne l’étaient pas. Mais lorsque Dubay posa son petit derrière par terre remuant son bout de queue et fixant sa propriétaire de ses yeux noir, brillant et carrément craquant, Lana ne put s’empêcher de se baisser pour passer ses doigts dans le poil duveteux de la chienne.

Puis, elle s’éloigna des écuries, Dubay sur ses talons. Ca, Lana devait l’avouer, c’était un avantage de cette petite. Elle était toujours sur ses talons, au moins elle ne risquait pas de la voir disparaître d’un moment à l’autre. Tout en pensant ça elle jeta un coup d’œil à la boule de poil… Plus là… Bah voilà, il suffit de penser quelque chose pour qu’il arrive le contraire n’est-ce pas ? Lana posa un regard circulaire autour d’elle avant d’apercevoir une traîné noir filé ventre à terre vers la grange dans des aboiements joyeux. La belle brune roula des yeux dans un soupir et soupira avant de s’élancé vers les grandes portes de bois de la grange. Elle n’entendit pas le ciel gronder, préparant un orage violent… Dans l’encadrement de la porte, la silhouette de Lana paraissait bien insignifiante. Elle parcourut des yeux l’endroit qui s’offrait à elle, mais l’épaisse poussière ne l’aidait pas.

« DUBAY ?

Aucun bruit ne lui parvinrent. Au moins, elle savait qu’elle était là. Enfin, quelque part par là serait le terme exact. Tournant son regard de tout coté, Lana avançait parmi les granulés, avant d’arriver face au pailler, qui s’avérait être un vrai labyrinthe, surtout pour une tornade ambulante comme sa chienne. La jeune française renouvelait ses appels assez régulièrement, ponctuer d’appel de langue mais toujours rien. Jusqu'à ce qu’elle arrive presque au bout et se sente projeter vers l’arrière, sans avoir eu le temps de dire OUF ! Pleine de paille, la petite chienne remuait ses pattes sur le ventre de Lana.

« TU M’FAIS MAL BOURRIQUE !

Elle se redressa, enlevant la chienne. Elle-même ne devait pas être en très bonne état. Elle enleva quelques brins de paille de ses cheveux avant d’épousseter un peu ses vêtements. Mais bon, c’était un peu ambigu de revenir plein de paille. Bref, passons… Lana pris sa chienne encore toute langue pendante dans ses bras, pour éviter qu’elle ne lui fausse compagnie une seconde fois et essaya de rebrousser chemin à l’intérieur du pailler, très important, il fallait l’avouer. La tache noir avait trouver son calme dans les bras de sa nouvelle maîtresse et ressemblait plus à bébé qu’a autre chose. C’est que ça se fatigue vite ses ptites bêtes là ! Arriver au bout, Lana grimpa de quelques bottes, afin d’avoir une vue d’ensemble et s’assit au bord, avant de s’allonger, seul ses mollets découverts à moitié et parfaitement épilés étant visible du bas. Caressant Dubay d’une main pensive, elle retomba dans l’état d’esprit du pansage… La soirée d’hier l’avait plutôt perturbé. Elle était heureuse, mais douteuse. Bien que peut-être la première impression l’emportait-elle sur la deuxième. L’image du garçon s’afficha à ses yeux un instant avant de disparaître. Comme si elle avait besoin de ça, avec le concours qui approchait… La vieille, elle n’avait seulement put que murmurer un « Moi aussi » mais il était déjà partit. Enfin, ça m’étonnerait qu’elle le recroise de si tôt, TH étant bien assez grand pour que les pro et les élèves ne se mélangent pas après tout… Le tee-shirt blanc à manches longues remontés de Lana contrastait avec la couleur marron clair de son pantalon d’équitation. Elle avait remonté le bas à mis mollet et portait une paire de fines baskets blanches. Même si elle ne montait pas dès qu’elle s’occupait d’un cheval, c’était en tenu d’équitation. Elle posa son regard azuré sur le sol de la Grange, entendant cette fois-ci parfaitement le coup de tonnerre qui résonna dans tout le Hangar. En se redressant, elle n’aperçu rien du dehors, le tout barré d’un rideau de pluie. Bah, c’était malin ça… Elle avait plu qu’a attendre ici que ça se calme.

« LANA ?

Effectivement, elle non plus n’était pas très vive aujourd’hui, et ne s’attendait pas vraiment à trouver quelqu’un ici. Elle essora ses longs cheveux trempé, comme tout le reste d’ailleurs et alla se poser contre un botte de foin, sa peluche dans les bras. Tiens, celle-ci refaisait des siennes. S’agitant dans tout les sens, elle cherchait à échapper à l’emprise des bras. Décidemment, y’avait un monstre dans cette grange ou quoi ? Enfin, le terme monstre est un peu exagéré n’est-ce pas ? Ce n’était pas exactement ça. Une être humain, un homme, Maxime pour être plus précis. Lana ne l’avait absolument pas aperçu, crevé de son entraînement passé peut-être. Et puis, pourquoi ce justifié, y’a des jours où vous avez la pèche sans même savoir pourquoi alors pourquoi pas le contraire ? Dans toute ses pensées, Dubay avait réussi à sauter sur le sol, ses petites pattes la menant vers en endroit précis. Lana roula des yeux avant de se lever, suivant le chiot. Elle travers toute la grange jusqu'à un autre emplacement de paille et aperçu Dubay essayant difficilement de se hisser sur le bottes de paille, une par une, mais pour l’instant, elle y parvenait. Décidément, elle était vraiment impossible.

Alors, une voix parvint à ses oreilles. Une voix qu’elle crut presque revenu de son passé, une voix qu’elle ne pouvait pas réentendre déjà ? Et pourtant, relevant la tête et son regard bleu/gris, elle croisa l silhouette de Maxime, aussi trempé qu’elle, assis plus haut. Voilà pourquoi l’animal était partit. Fallait toujours qu’elle essaie d’impressionner la galerie par sa belle frimousse. Dans un petit couinement craquant, tirant sur ses petites pattes avant, le chiot parvint à hauteur de l’Anglais, se pavanant maintenant avec joie vers lui, toute heureuse de son ascension.

« SALUT…

Lana entreprit de le rejoindre dans l’idée de récupérer sa tornade sur patte. Mais était-ce la vrai raison ? La belle brune n’était pas trop du genre à penser au conséquences de ces gestes. Si lui avait peur de retourner dans les deux semaines qu’ils avaient passé ensemble, Lana n’y pensait pas vraiment. Ou disons qu’elle n’abordait pas les choses de la même façon. Elle essayait de ne pas penser à ce qu’elle voudrait qu’il se passe, ni à ce que cela signifierait… Elle préférait aussi ne pas chercher ce qu’il pourrait advenir… La Demoiselle était une de celle qui vivait au présent, au jour le jour, profitant de tout ce que la vie pouvait lui offrir. Elle n’avait que peu de vues futur, mise à part ses ambitions secrètes en équitation. Mais avait du mal à se détacher du passé. L’une de ses mains aux doigts fins et à la manucure parfaites apparu en haut de la botte de foin quelques fractions de secondes avant le reste du corps élancé de la jeune femme. La chienne, apercevant sa maîtresse bien aimé, s’élança à sa rencontre, faisant la navette entre elle et le beau jeune homme, montrant sa nouvelle conquête, sa découverte, espérant être félicité pour l’avoir trouvé. Lana esquissa un sourire amusé avant de s’asseoir à coté de Maxime, la chienne entre eux deux. D’une certaine façon, cela rajoutait une barrière. Mais lorsqu’on y réfléchissait, cette barrière était loin d’être infranchissable… De l’extérieur, les deux jeunes devaient offrir un beau tableau, cote à cote et trempés jusqu’au os. Et elle, elle était loin d’avoir chaud, bien qu’elle ne s’en rendait pas beaucoup compte…

« TU AS FROID ?… ATTENDS ..

« TIENS

Ce frisson parcourut le corps de Lana avant qu’elle ne crie garde. Elle entendit alors la voix de l’Anglais lui demander si elle avait froid. Elle posa alors sur lui son regard aquatique.

« UN PEU…

Ouais, un peu était peut-être un peu faible comme mot, mais bon, Lana était comme ça… Elle avait à peine eut le temps de parler que Maxime était au sol. Est-ce qu’il s’en allait ? Pourquoi s’en irait-il maintenant ? Lana le suivit du regard avant de le voir disparaître dans la direction opposé de la porte, légèrement refermé. Pourquoi alors ressentit-elle ce soulagement au fond de son cœur ? Pourquoi avait-elle eu si peur qu’il s’en aille ? Pourquoi était-ce si important pour elle qu’il reste ? Parcequ’elle était bien près de lui. Parce que sa présence la réconfortait, quoi qu’elle pourrait bien dire. Lana avait remonté un genoux contre sa poitrine, posant son menton dessus alors que ses bras l’encerclait. Elle aperçut alors du coin de l’œil sa chienne qui s’était relever, toute frétillante, elle regardait le sol à l’endroit ou Maxime avait atteri avec attention.

« HEY !

Elle chopa la petite par la peau du coup et la remena en arrière. Parce que si la beau brun avait réussit avec brio ce petit saut, Dubay ne ferait que s’écraser comme une vulgaire crèpe. Et ce n’était pas forcément ce que désirait Lana. Mais que désirait-elle au juste ? Cette question, c’était une mauvaise idée de ne serait-ce y songer. Un coup de tonnerre éclata alors au-dessus de la tête de Lana, précis, bref mais puissant, déchirant le ciel grisonnant. Elle plongea alors dans le souvenir… Le souvenir de la pluie sur son visage… Oui, elle aimait la pluie, peut-être pour tout les souvenirs qu’elle avait… Pourtant, n’avait-on jamais dit ces gouttes étaient les larmes du ciel ? Si bien sur, la jeune française se souvenait encore de cette expression que sa mère lui avait souvent dit, comme par exemple les colères lors des orages, pour réconforter la fillette. Il est vrai que la pluie, aussi violente soit-elle évoque beaucoup la mélancolie, nous plongeant dans une apaisante léthargie, ou les pensées faisaient souvent la priorité sur la parole. Mais cette sensation, ce rappel de ce qu’elle avait ressenti lors de ce contact avec l’eau ruisselant sur ses bras, n’était-ce pas du aux bras dans lesquels elle se trouvait ? Les bras de Maxime, enserrant sa taille avec la douceur dont il avait le secret… Un bruit la fit sortir de ses pensées, alors que le jeune homme revenait, une couverture dans les bras. En remontant, il l’a lui tendit. Et lui ? n’avait-il pas froid ? Lana se saisit de la polaire bleu nuit, effleurant la main de l’Anglais sans forcément le vouloir.

« MERCI…

Et encore tant de souvenirs que seul ce contact faisaient ressurgir. Pourquoi lui étaient-ils si important qu’elle n’arrivait pas à s’en détacher ? Elle mit la couverture sur ses épaules, sentant encore la main du garçon dans la sienne, il y 8 mois de ça, comme un souvenir qui n’avait jamais disparu, comme une époque non révolue…

DERIEN ..

JE .. DÉSOLE ..

De tous les bonheurs, l'amour est le seul qui vaut toutes les souffrances qu'il engendre… Moi, je me perds dans la douceur de ton regard sur moi, ces prunelles brunes dont j’ai tant rêvé… Que de mots attachants n’est-ce pas ? Que des belles phrases non ? Mais si la vie était ponctuée de leur réalité, tout ne serait pas comme il est. Non, l’Homme est bien trop compliqué pour se laisser aller à ses simples mots, aussi attirant soient-ils. Il cherchera toujours à trouver ce qui ne va pas, le défauts de peinture dans le tableau. Mais n’est-ce pas ça qui rend la vie si intéressante ? Si personne ne cherchait à comprendre ce qui l’entoure, autant les qualités que les imperfections, la vie ne serait-elle pas d’un ennuyeux ? Bien entendu. Cette vie que tous affectionne n’est qu’un mot. Après, libre à nous de la combler de bonnes choses, afin de ne pas être déçu et de ne pas se retourner en nous disant que ça aurait été mieux ainsi. Car il sera trop tard, trop tard pour réparer les erreurs, trop tard pour les excuses, juste trop tard. Et vous vous en voudrez, voudrez recommencer votre vie, effacez. Or ça ne s’efface plus, tout les événements sont bel et bien ancrés dans l’existence du monde et vous n’y pouvez rien.

Lana ne réagit pas lors des caresses du jeune homme. Pourquoi aurait-elle réagit ? N’était-ce pas ce qu’elle voulait au fond d’elle-même. Malgré tout, qu’étaient ces battements qui cognaient contre sa poitrine alors qu’il s’approchait, qu’elle pouvait plonger son regard dans le siens, comme ils le faisaient si bien il a quelques temps. Et alors que ses lèvres se posèrent sur celles de la belle brune, le temps s’arrêta un instant. Elle devait avouer qu’elle n’avait pas forcément anticiper ça, mais qu’elle ne le regrettait pas. Mais alors il se retira, brisant le contact pour quoi ? S’excuser ? La bonne blague… La jeune française ne préférait pas repenser, encore mettre son coté buté là-dedans, sinon, on reculait à grande vitesse derrière. Oui, Lana était bornée comme pas deux, mais même si elle aurait voulu lui dire, l’obliger à lui répondre, à lui donner des explications, elle se retint. Pourtant, un mot retentissait dans son esprit, un simple mot…Pourquoi ? Pourquoi, pourquoi pourquoi ?

« IDIOT…

Il avait plus été un murmure, continuité de ses pensées, mot unique, prononcé d’une voix faible mais audible. C’est tout ce qu’elle pouvait dire, cinq lettres qui, même si elles n’étaientt pas violentes en elle-même renfermaient tout ce qu’elle avait put ressentir, mais le fait qu’elle ne lui en voulait manifestement pas assez pour lâcher cette main, pour retirer ses doigts maintenant entrelacé avec les siens. Elle finit par reposer son regard sur le beau brun, ce regard bleu, d’une brillance peu commune, transparent à tout, parlant sûrement mieux que le son sortant de ses lèvres parfaitement dessinées. Et que disait-il à ce moment ? Que renvoyaient ses prunelles si particulières en ce moment ? Bien trop de choses pour être définissable, et bien trop contradictoire entre elles pour qu’une s’impose… Et pourtant, la douceur qu’elle renvoyait était là, survolant le reste d’un vol parfait…

« …

Un blanc s’était progressivement installée, lorsque Lana sentit sa main se libéré, et avant qu’elle n’est eu le temps de réagir, le voilà repartit, pour une énième fois consécutive. Et cette fois-ci, elle ne bougea pas. Jouer au chat et à la souris n’était pas son jeux favoris. Surtout lorsqu’elle n’était pas sure. Et en l’occurrence, le belle brune n’était pas une jeune femme énormément sur d’elle loin sans faux. Elle n’était pas sur de ses sentiments, et encore moins de celui du jeune homme. Alors pourquoi lui courir après alors que lui la fuyait ? C’était un peu contre-nature non ? Elle se laissa donc aller au contact de la paille, une moitié de couverture sous elle. Le regard sur le plafond, elle avait du mal à focaliser son esprit sur quelque chose. Etrangement, elle se sentait sereine et calme. Comme si tout ses tracas et ses préoccupations avait décidé de la laisser en paix. Elle inspira profondément, écoutant l’écho des gouttes d’eau sur le toit. Si tout pouvait être aussi simple que la pluie. Une goutte d’eau, délivrer de la pression du ciel, sa vie se résumant à une longue chute interminable, avant de s’écraser contre la surface du Monde… Sordide comme fin. Mais une fin était vraiment jolie ? Même les plus belles fins comme on appelle certaines, ne sont jamais vraiment heureuse, car une fin à toujours quelque chose de dramatique, un détail qui fait que l’on voudrait continuer l’histoire à jamais. Alors, celle d’une goutte est-elle vraiment pire qu’un autre ? J’en doute. La jeune Française se tourna afin de s’appuyer sur son coude droit, observant sa petit chienne qui dormait sur la couverture, confortablement installé.

« QU’EST-CE TU FERAIS TOI HEIN ?

Un murmure, simple murmure, chuchotement… Bien sur qu’elle n’en savait rien, après tout, comment pourrait-elle le savoir… Les chiens ne sont pas compliqués comme ça eux non plus… Il ne voit pas la même chose de la même façon. Car la ou tout s’embrouille pour nous, eux ne comprennent pas cette entêtement. Seul les Hommes agissent ainsi, seul les Hommes veulent se différencier du reste du monde en créant des problèmes là ou il n’y en aurait pas besoin. Lana soupira doucement et se redressa, accroupi, en appuie sur ses pointes de pieds. Elle posa une main douce sur le poil maintenant sec de Dubay qui dormait à point fermé. Quand elle dort, fallait pas espérer la réveiller. La belle brune finit par se lever entièrement, redescendant au sol par quelques bonds agiles sur de bottes en escalier, posant ses baskets sur le sol dans un geste amortis. Puis elle tourna son regard vers le couloir où s’était dirigé Maxime. Allait-elle aller le voir ? Elle aurait pu bien sur. Mais elle ne le fit pas… Etait-ce une erreur ? Un erreur que de diriger ses pas vers la porte ? Une erreur de s’éloigner encore de ? Lana ouvrit le porte afin de pouvoir passer, dans un grincement grave et sonore. Tout d’abord une main, afin de sentir l’eau froid sur ses doigts. Ce contact glacé qui, lui était bel et bien réel. Puis un pas, un deuxième et encore un autre, emmenant la silhouette élancé de la belle Française sous la pluie, sous cette succession de gouttes lui glaçant la peau à chaque contact. Mais ici, elle avait l’impression d’être enfin en vie, de savoir qui elle était où elle se trouvait se qu’elle faisait. Tout était enfin si claire dans sa tête… Pourquoi se défaire d’une telle sensation alors qu’ailleurs, tout n’irai que plus mal ? Qu’espérait-elle en venant dehors, au milieu de cette cours déserte ? Que désirait-elle réellement… Un signe ? Un soutien, un réconfort ?

En se dépêchant un peu, on peut y aller . Je te promets de simplement sortir de ta vie ..

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