[LIBRE]* L'ART DE LA BRONZETTE..

Son essuis de bain Hermès sous le bras, sa crème solaire garnier en main et un bouquin de Marry Higgins Clark en poche, notre bel Américain venait de dîner et se dirigeait maintenant vers le Parc où il espérait trouver un moment de calme.. Ou de rencontre. Il avait emporter son bouqin au cas où il n'y aurait personne avec qui parler, au cas où personne ne voudrait le rencontrer. Thommas avait le coeur moins serres maintenant qu'il avait fait quelques belles rencontres sur le terrain du campus.

« Aah tiens, beau coin.

Ayant trouvé le coin idéal pour sa séance de bronzage, le beau brun étendit sa serviette de bain sur l'herbe sèche et s'y installa. Couché de tout son long, Thommas s'étendit une très fine couche de crème solaire tout en massant ses muscles qu'il trouvait assez raplaplas. Un peu de musculation lui ferait le plus grand bien du monde mais pour le moment, il était de nature pantouflarde et ce qu'il voulait, c'était avant tout se détendre. Il attrapa son livre d'une main et l'ouvrit au chapitre où il était arrivé. les Marry Higgins Clark se composaient toujours d'une énigme policière et celui ci était vraiment bien noué car Thommas n'ne avait pas encore trouvé la solution. Il se plongeait dans son livre quand une grande ombre vint le mettre à l'abri des rayons tant appréciés d'un soleil éblouissant...

U

. Je peux m'allonger ici ?

L

Le jeune homme s'étendit de tout son long, épousant de chaque centimètre carré de son corps l'herbe de la parcelle ensolleillée. il avait dans l'idée de taquiner la demoiselle, non de la faire fuir. Un large sourire dévoilant ses dents d'un blanc sans reproche aux lèvres, l'américain s'exprima avec ironie.

« Je ne sais pas si cette parcelle de soleil est assez grande pour nous deux chère demoiselle. Il va falloir que nous nous serions légèrement. J'espère que le contact de ma peau contre la votre ne vous fera pas devenir cendre.. -Rire.

Tout cela avait été dit avec parfaite ironie et les deux jeunes éclatèrent d'un rire cristallin. Thommas se poussa un peu et laissa de la place pour que la demoiselle puisse étendre ses affaires et profiter du soleil en sa compagnie. Reposant son livre, le jeune homme y glissa un signet et le quitta sans regrets. Il détailla la demoiselle de la tête aux pieds, elle était jolie et devait être entrée à l'Académie en temps que professeur, il lui sembla qu'elle avait le même âge que lui.

« Au fait, Thommas Thompson pour vous servir. Et vous, qui êtes vous chère demoiselle ?

C

. Et bien mon cher Monsieur on devra donc ce serrer pour que je puisse m'installer à vos côtés ! Ne vous inquiétez pas je ne deviendrais pas de cendre au contact de votre peau. Si je continue à rester debout je croi que vous risqueriez d'être aveuglé de plus en plus par mon charme naturel.

Rire

C

. Galant en plus. Comme c'est charmant. Chelsea Poynter, Monsieur .

L

« Vos lunettes, serait-ce pour pouvoir regarder ce corps de rêve sans être dévoilée ? Non mais.. C'est moi qui devrait en porter pour admirer votre personne toute entière sans que vous ne m'en soupçonniez ! -Rire.

Il était agréable de plaisanter avec une demoiselle si détendue et Thommas se promit de s'en faire une amie. Finallement, la parcelle d'herbe contenait sans peine les deux corps affamés de soleil sans qu'ils ne se touchent pour autant. Le soleil en question lèchait de ses flammèches de feu chaque recoin de la terre, la transformant en brasier par endroit. Encore heureux pour les deux jeunes gens, l'Académie de training Helps n'était pas située en zone chaude et il faisait tout pile 25° au thermomètre.

« Un verre d'eau, de soda ou autre chose ferait-il plaisir à la jolie demoiselle qui m'accompagne dans ma bronzette d'aujourd'hui ? Je vais justement aller me servir à boire dans la cuisine, profitez-en je vous en prie.

Thommas voulait vraiment rapporter à boire à la jeune fille et il attendit sa réponse. L'oreillette de son ipod était discrètement plongée dans son oreille droite et il écoutait un son comme tout le monde ne l'aimait pas, "I want you - Martin solveig". Le beau brun se leva, jouant de ses abdominaux un peu trop maigrichons et se passa sensuellement la main dans les cheveux.

[ Il y a des nouveaux avatar vraiment pas mal du tout du tout sur Obsession !! )

L

. Pardon ? Vous croyez que je suis de ses filles croqueuses des corps de rêve, vous vous trompez complètement. Et bien tenez ne vous gênez pas !

C

. Et bien un verre de soda serait le bienvenue à ma pauvre gorge toute assécher ! Pourrais-he savoir ce que vous écoutez jolie Garçon ?

C

Le beau brun saisit les lunettes et le sposa sur son nez, faisant une grimace. Cela ne devait pas du tout lui aller et il les tendit à la demoiselle, à qui cela allait bien mieux. Thommas qui s'était levé accepta sans peine la commande de la belle. Il tangua un peu en se levant, effet négatif du soleil qui avait du trop lui taper sur la tête.

« Je vous demande de patienter quelques minutes qui je l'espère ne vous seront pas trop longue, afin que je vous apporte votre boisson. N'importe lequel des sodas vous fera plaisir ou vous avez un désir particulier ?

L'américain sourit largement à la demoiselle envers qui il se voulait généreux. Qu'elle en profite, il était dans un très bon jour. Le jeune homme remarqua quelques beaux spécimens de la gent papillonne et les montra à la belle. Il pensa que quand il rentrerai, il devrai prendre un bob pour lui. Il en prendrait également un pour la demoiselle. Thommas se souvint qu'il avait emporter l'un de ces bobs spéciaux, celui avec un gros coeur sur le haut et des écritures, il serait pour la belle, si elle l'acceptait.

...

Thommas revint, deux bobs à la main gauche, deux verres avec pailles et tout le tralala dans l'autre, monsieur avait sortit le grand jeu. D'un coup habile du poignet, il se servit du bob "coeur" comme d'un boomerang et l'envoya pile poil sur la tête de la demoiselle qui fut surprise par la "bête". Ensuite il lui présenta son verre et s'assit à ses côtés.

C

. Maiiiiiis ... ! Ooh Mercii pour le soda et le Bob . J'espère pour vous qu'il est bien frais sinon vous serez dans l'obligation d'aller m'en chercher un autre.

C

. Huuum sa fait froid à l'estomac . C'est parfait. Mercii encore.

C

La demoiselle avait l'air d'aimer le bob et elle le replaça sur le haut de son crâne, pour éviter l'une de ces terribles insolations qui courent en des temps pareils. Loin de la l'idée que Thommas aie peur de ce mal mais il n'était jamais agréable d'avoir le tournis ni de recracher goûlée par goûlée ses repas. Pour en revenir à ce fameux bob, il seyait parfaitement à la belle qui n'avait au contraire pas l'air nunuche mas plutôt... femme !

« Le bob vous va très bien belle demoiselle. Il est cher à mon coeur mais s'est sans regrets que je vous l'offre, si vous acceptez bien sûr. -Rire

Cette journée était sans doute bien particulière car le brun riait et ironisait à chacune de ses phrases. la demoiselle l'avait déridé et leur sourire marquait leur toute nouvelle entente. De crainte d'ennuyer la demoiselle, il ferma les yeux et s'allongea de nouveau, présentant son torse aux rayons d'un soleil sans pitié. C'est avec plaisir qu'il accepta sa satisfaction en rapport au soda qu'elle trouva assez frais à son goût. Chelsea était une fille bien, détendue et elle aimait rire, c'est du moins ce que l'américain constata pendant leur séance de bronzette qui fut autant une séance de rencontre. Elle était jolie, très simple et naturelle. Thommas se surpris à sourire de bonheur et se demanda s'il n'était pas en train d'apprécier plus fort que de raison cette colombe qui n'avait sans doute que faire de lui...

C

. Mais j'accepte avec plaisir.

V

. Est-ce que vous pourries me passer de la crème dans le dos s'il vous plait. Parce qu'il faut dire que ce n'est pas si simple de l'atteindre !

O

D'un mouvement souple, le beau brun re remit sur ses pieds et alla s'asseoir derrière Chelsea qui avait exaucé ses souhait. Cette peau d'un hâle légèrement foncé le faisait craquer et de ce qu'il avait pu voir des yeux de la demoiselle, tout en elle lui inspirait le désir de la connaître plus. D'une main experte il prit le tube de crème, laissant ses doigts effleurer sans idée précise la main de la demoiselle. Glissant le long de son poignet puis de son bras il décapuchonna enfin ce tube tant aimé. Il allait lui donner l'occasion de garder la douceur de la demoiselle sur lui sans en avoir l'air.

« Je ne sais si cette demande restera sans conséquences.. N'avez vous pas peur que pendant la nuit j'ai envie d'à nouveau sentir la douceur de votre peau ? Et ses yeux si charmants, ne craignez-vous pas qu'ils me fassent délirer jusqu'au plus profond de mes rêves ?

Le ton que l'américain employa pour annoner tout cela à la demoiselle se voulait sérieux mais à la fin de son discours, ils ne purent s'empêcher un de ces rires qui font tant de bien. La période de solitude qu'avait vécue Thommas s'effeçait peu à peu de sa mémoire mais il lui en faudrait plus que ça, il en était certain. Il se décida à verser cette crème d'une blancheur extrème dans sa main puis en badigeonna le dos de la belle, veillant à n'en mettre trop pour qu'on ne voit les traces blanches sur son dos et bien sur veillan tà n'en mettre trop peu. S'il en avait mis trop peu, il serait obligé d'apaiser les brûlures de la demoiselle et même si cette idée lui plaisait, il ne pouvait lui infliger ce mal. Thommas massa délicatement les épaules de la jeune femme puis son dos et termina la pose de crème solaire par un baiser entre les deux omoplates.

« Voilà, j'espère que ce baiser vous protègera encore plus que la crème solaire et que vous dormirez tranquille cette nuit.

Remarquant qu'il avait perdu son oreillette, il la rattrapa avec abilité et la replaca au creux de son oreille. Se sentant soudain pousser comme de petites ailes, il alla atterrir sur son draps de bain et s'y rallongea avec bonheur, non que le massage ne l'aie pas amusé. Le brun eut une idée, celle de demander à Chelsea quel genre de musique elle aimait, peut-être avaient-ils les mêmes goûts musicaux..

L

. Tant qu'ils vus font délirer au plus profonds de vos rêves ce n'est pas un problème pour moi après tout, tout le monde à le droit de rêver de chose magnifique, ne croyez vous pas ? Et puis je n'ai aucune peur que vous ayez à nouveau envie de sentir la douceur de ma peau car je sais que vous êtes un homme respectueux ? N'est-il pas ?

Pouffements

Q

. Merci de m'avoir badigeonnée de crème. Et bien je l'espère aussi.

D

. Vous êtes le premier homme à m'avoir recouvert le dos de crème, vous ne pouvez vous en trouver que plus charmé bel homme.

L

« Un homme respectueux, vous m'en voyez flatté ! -Rire. Mais n'a-t-on jamais vu le prince se transformer en monstre irrespectueux ? Je sais, je sais dans les Walt Disney c'est plutôt l'inverse mais..

Le brun aimait laisser un soupçon de doute dans ses phrase mais l'ironie lui venait toujours à point et il trouvait bien des ironies à placer dans ses conversations. Chelsea le remercia et en un murmure inaudible, il la remercia elle de lui avoir de un redonner le sourire et de deux permit de la masser, en la badigeonnant de crème solaire. La demoiselle parut gênée du baiser délicatement posé entre ses omoplates et Thommas n'en fut que plus heureux. Elle pouvait être détendue autant qu'elle pouvait se montrer gênée et le brun aimait cela. Il fut étonné de n'être que le premier à toucher ce corps gracieux, Chelsea était jolie et il se demanda comment elle n'était jamais sortie avec quelqu'un. peut-être justement cette pincée de timidité la bloquait-elle ? L'américain ne fut qu'encore plus joyeux quand il vit la demoiselle lui chipper l'une de ses oreilettes et la déposer au creux de son oreille. Avec étonnement, il l'entendit chanter les paroles de cette même chanson qu'il écoutait. Elle connaissait donc..

« Chelsea vous m'impressionnez ! Nous avons donc un goût pour la musique égal.

Thommas écouta la demoiselle chanter mais elle s'arrêta vite, gênée par son regard d'un bleu azur. La danse de ses fines lèvres, quand elle chantait, passionnait le jeune homme qui ne pouvait s'empêcher de les regarder se mouvoir en rythme avec cette musique qu'ils aimaient tant.

I

. En Montre Irrespectueux ? Oui j'en ai déjà entendu parler et j'en ai eu la preuve vivante. C'est vrai que dans les Walts Disney tout fini toujours bien, mais je ne crois pas au Prince Charmant. Alors si vous êtes de ceux qui dans l'avenir devienne irrespectueux et immonde alors je me sent dans l'obligation de m'en aller .

C

. Et oui nous avons donc les même goùts musicaux, c'est plutôt bien ! Pourtant c'est rare de nos jours, chaque fois que j'entendait la musique des autres c'était le plus souvent du rock ou tout autre style de musique du genre. Non pas que j'ai horreur de ses musiques mais ce n'est pas ce que je préfère.

L'espace d'un moment, Chelsea avait entretenu le sérieux de ses propos et le beau brun craignit de ne jamais la revoir. Il pensa avoir commis la plus grosse bêtise de sa vie et il s'en voulu à mourrir. Mais quand elle éclata d'un rire aussi cristallin qu'une perle, Thommas su qu'elle venait de se jouer de lui. L'américain poussa un soupîr d'aise qu'il voulu discrèt mais la demoiselle l'entendit et ils rirent de bon coeur. Dans son premier sursaut, le jeune homme avait perdu son oreillette et l'avait fait perdre à Chelsea. Il l'attrapa au vol et la déposa au creux de l'oreille de la jeune femme, en profitant pour glisser sa main le long de son cou. Ensuite, Thommas se remit son oreillette dans l'oreille et répondit à la demoiselle.

« En effet, c'est très rare de nos jours. Mais quand j'entend l'épouvantable son que certains écoutent, ça me dégoûte complètement ! Il y a même des périodes ou je n'écoute plus rien comme musique puis d'un coup ça me reprend, cette envie de son.

Le beau brun posa l'ipod dans la main de Chelsea pour qu'elle puisse choisir ce qu'elle voulait écouter elle même. De minute en minute il sentait qu'ils s'appréciaient de plus en plus. C'était bon de se dire qu'enfin il se faisait quelqu'un de proche dans cet endroit qu'il aimait mais où il était tellement seul. En même temps, il était habitué à cette solitude qu'il avait endurée tout au long de son enfance et même de son adolescence... L'estomac du brun réclama soudain famine et il décida d'aller chercher quelque chose à manger.

« Chelsea ? Je rentre chercher quelque chose à manger, tu veux quelque chose ? Un soda ou bien à manger ?

. Ce n'est même plus du son mais sa devient du bruit, un vrai bouquant où les soits disants chanteurs s'arrachent la gorge et où il n'y a plus vraiment de plaisir à écouter la musique.

A

. Je suis pareil, il y a des périodes où les musiques qui sorte ne me plaise pas et puis l'envie n'est pas d'en écouter alors pendant un temps indéterminé je n'en écoute plus, et soudain l'envie revient alors j'attrape mon I-pod et je colle les oreillettes à mes tumpans !

C

. Huum, c'est une bonne question. Si tu n'y voit pas d'inconvénient j'aimerais bien t'accompagner à cette petite quête nourriture. Si bien sur ma présence à tes côté ne t'exaspère pas.

B

Le beau brun se leva et systématiquement se passa une main dans les cheveux, c'était devenu une habitude pour lui et ce geste plein de sensualité en avait déjà fait craquer. Ce n'était cependant pas un geste qu'il faisait quand il voulait séduire, c'était juste spontané.

« Non non, tu as l'obligation de rester en plein soleil et de te taper une insolation. Allais, chère demoiselle en route, à la recherche de.. nourriture. -Rire.

Quelle aisance, quelle détente. Cette jeune fille est vraiment amusante et tellement craquante. Thommas sous le charme ? Peut-être bien, en même temps, ce ne serait pas étonnant, vu la demoiselle. Le brun tendit sa main à Chelsea pour l'aider à se relever, si elle le voulait.

« Tu voudrais manger quoi Miss ? Voyons, je sais faire des oeufs, des crêpes.. -Rire, c'est assez limité. Par contre si tu m'aide je peux cuisiner des choses plus à ton goût.

C

. De quoi j'ai envie? C'est une bonne question. Le choix est très restrain à ce que je peut entendre. Mais à deux on arrivera à se débrouiller et à se faire un bon diner n'est-ce pas? Du moins je l'espère, sa risque fort d'être hilarant !

I

. Et bien on ne risque pas d'attraper quelconque maladie dans cette cuisine propre à la perfection.

Rire

Quand Chelsea passa la main sur ses fesses pour s'épousseter, Thomma sentit une bouffée de chaleur et ses joues rosirent. Il se repris vivement et pensa que la demoiselle n'avait pas vu sa gêne. Les deux jeunes gens marchaient d'un pas moyen et s'effleuraient presque, tellement ils étaient proches. L'amitié faisait son bout de chemin entre la demoiselle et Thommas et ce dernier n'en était pas mécontent. Quoique..

« Hilarant, je n'en doute pas -Rire. Par contre, on va avoir du mal à faire ça sérieusement, on risque les brûlures... Mais je te soignerai -Clin d'oeil

Ils montèrent l'escalier d'un pas souple et se dirigèrent vers une seconde séries de marches qu'ils montèrent avec autant de souplesse. En quelques dizaines de marches de marbres, ils arrivèrent à l'étage souhaité et reprirent leur souffle, bien qu'il n'en aie rien perdu.

« D'attaque la miss ?

. Et bien si on se fait mal tu me soigneras et puis si c'est toi qui te fais mal et bien je prendrais bien soin de te soigner !

Clin d'oeil

. Tu trouves quelques chose de bon à manger ? Du moins qui te plaît ?

« D'accord, on fait comme cela, on se soigne l'un l'autre.

Le beau brun regarda Chelsea inspecter les placards à la recherche d'ingrédients qui lui donneraient des idées de ce qu'ils allaient cuisiner. Elle se hissait sur la pointe de ses pieds pour arriver aux placards les plus hauts mais ne montrait le besoin d'aucune aide, elle se débrouillait très bien. Entre-temps, le jeune homme eut l'occasion de porter son attention sur la décoration, gris antracite et rouge, un bon mariage de couleur. La cuisine doit être un endroit chaleureux, invitant aux confidences, agréable à vivre.. et celle-ci représente bien le plan de la cuisine idéale. Une table entourée d'une dizaine de chaises occupe le centre de la place, plus loin sur la gauche, un coin "salon", deux trois fauteuils et une télévision. Les fenêtres étaient grandes et la lumière pénétrait allègrement, éclairant une grande partie de la pièce.

« Je mangerai ce que vous me ferez manger mademoiselle -Rire. Je n'ai absolument aucune préférence, j'aime le simple, j'aime le recherché mais en général, j'aime tout.

En effet, l'américain n'était pas difficile sur le point alimentation, il mangeait à peu près tout, de la simple salade au plat de homard. Habitué très jeune aux plats de la cantine de l'internat, Thommas n'avait pas eu le choix et avait manger de tout depuis sa plus tendre enfance. Rien 'navait été facile pour lui.

. Est-ce que sa te va ça ? Juste une truc c'est excellent mais il faut aimer !

Chelsea fit une drôle de tête en observant la boîte de conserve de plus près. Elle avait l'air de savoir ce qu'elle faisait et Thommas répondit que ça lui allait d'un grand sourire et d'un hochement de tête. Il s'approcha de la table et regarda la belle faire es premiers gestes.

« Tu me dis ce que je peux faire pour t'aider Chel' ? Voyons, je sais cuire la vollaille si tu veux.. Mais si tu préfère me laisser préparer autre chose, je t'écoute.

Ils étaient proches, vraiment proches et le brun repoussa l'une des mèches rebelles de la demoiselle, lui dégageant le visage. Il sourit puis recula, attendant sa réponse. Tout n'avait pas été rose, bien loin de là, avant qu'il n'entre à l'académie. Mais maintenant qu'il y était, l'américain se sentait bien. Le beau avait fait quelques connaissances et c'était lié d'amitié avec cette demoiselle qui le faisait chavirer. Il craignait de se cogner à nouveau contre un mur, de se planter mais qui sait ce que cette relation pourrait lui apporter. Le jeune homme avait besoin de douceur et d'attention mais il ne voulait pas être trop .. comment dire, oppressé. Oui c'est cela, oppressé.

« Chel', je..

Un début de "Je taime" ? Un début de je suis désolé ? Thommas se tut.

. Si tu veux tu peux faire cuire la viande. Sa va me montrer tes grands talents de cuisiniers. - Sourire -

. Tu .. ?

Le geste du poignet, destiné à se frotter le nez était dirons-nous très féminin et les deux jeunes gens éclatèrent d'un même rire. Le brun avait promis à Chelsea qu'il savait faire cuire des foies de volaille. En réalité, il y avait bien longtemps qu'il ne l'avait plus fait et il craignait de faire cramer leur repas. D'un geste expert, l'américain attrapa une poêle qui pendait contre le mur et la posa sur le plan de travail, tout près des foies.

« Ok, je m'occupe des foies.. Promets moi de me punir s'ils sont brûlés.

La viande crue avait toujours dégoûté le brun et c'est avec un dégoût non feint qu'il jetta la viande dans la poêle et se dirigea vers la cuisinière. C'était une ancienne cuisinière à gaz et Thommas avec prudence alluma un des becs avec son briquet de poche.

« Je rien, lol. Laisse tomber. Tu sais que tu es merveilleuse ainsi appliquée à préparer la salade ?

Un large sourire de bonheur éclaira le visage d'ange du brun, il se sentait bien accompagné de Chelsea.

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