WANDER SOUL of MISTERIOUS WAY - ENTRAINEMENTS CSO *

WANDER SOUL OF MISTERIOUS WAY
&. THOMMAS THOMPSON.

E N T R A I N E M E N T S D E C S O:

Remarques:

1. Montrer à Wander que les sousbassements ne mangent pas.

* IMPATIENCE QUAND TU NOUS TIENS...

'' Mon cœur palpite, mes oreilles se dressent sans cesse pour la seconde d'après refaire un tour. Je trottine sans m'en rendre compte, Thommas me presse d'arrêter mes manières, je lui obéis mais la minute d'après je trottine de nouveau, je ne me sens plus. ''

Depuis que je lui ai scratché ses guêtres, Wander ne tient plus en place. Il est paré de son matériel d'obstacle et il le sait, voilà le problème. Ce cheval est trop intelligent, il en devient impossible. Thommas conduisait son bel alezan sur la carrière de CSO et celui-ci trottinait sans arrêt, n'écoutant que d'une oreille les remontrances de son cavalier qui tentait en vain de calmer ses réactions. Le brun se demanda comment il arriverait à enfourcher cette marmite à pression et encore plus grave, comment il arriverai à tenir dessus. Mais il avait mérité son poste de professeur et aussitôt en selle, il se chargerait de calmer la bête.

« Wander Wander Wander.. Cesse de trépigner sur place, on arrivera jamais à s'entendre aujourd'hui si tu te lances dans tes caprices ! Sermonna le professeur à sa monture.

L'américain se savait capable de monter ce genre de cheval mais à chaque mise en selle, i lavait un pincement au cœur. Il ne voulait pas brouiller la relation qu'il avait établi avec Wander et une leçon pareille pouvait briser bien des liens de confiance. Le soleil brillait haut dans le ciel et Thommas avait négligé son dîner, il était midi mais la faim l'avait oublié et le jeune homme l'en remercia. Certaines personnes, en acquérant de l'expérience, se sentaient en droit de ne plus porter leur bombe protectrice mais le brun n'était pas de ceux là. Ce n'était aucunement la peur d'une chute qui lui ordonnait de porter cette protection mais mieux vaut prévenir que guérir n'est-ce pas. Il portait donc son casque, en guise de seule protection. Arrêtant Wander d'une pression sur les rênes, le jeune homme descendit ses étriers et sangla le hongre. Posant le pied gauche dans l'étrier, il se souleva de terre pour finir par se poser avec une délicatesse toute naturelle sur le dos de cet alezan. L'américain chaussa son second étrier, veillant à ne pas tordre ses étrivières et ajusta ses rênes, dans un premier temps assez longues. Il faisait calme sur cette piste et le garçon le remarqua immédiatement mais il détermina ce moment de solitude comme éphémère, d'autres viendraient le rejoindre. Wander était surexcité par la discipline mais ne le montrerait pas en embarquant, juste peut-être en trépignant sur place, Thommas pouvait donc garder ses rênes longues sans soucis. L'air n'était pas chaud mais le temps ne nécessitait pas de s'emballer dans une veste ou même un pull pour monter, un simple t-shirt suffisait au jeune homme. Quelques nuages, là bas dans un coin de ciel n'étaient guère de bon augure mais pour le moment, le temps se maintenait et cela lui allait.

« Bon, Wander, tu m'écoutes ? J'ai remarqué que tu avais deviné ce qu'on allait faire aujourd'hui mais je t'en prie, pas de bêtises. Tu vas me montrer à quel point tu excelles dans cette discipline et ensemble, on va s'entraîner pour briller au concours qui aura lieux prochainement au sein de cette Académie. L'alezan avait écouté les propos de son cher cavalier et il était à présent en train de regarder aux alentours.

'' M'élever au dessus de ces obstacles, sans évidemment faire tomber ces drôles de choses appelées barres, j'aime. Mais les décorations qu'il y a dessous les barres, j'aime moins. Je dois vous avouer que j'en ai même assez peur. Mais bon.. ''

Thommas sentit une petite tension quand Wander Soul tomba nez à nez avec un soubassement mais pour le moment, il ne lui demandait rien et le hongre contourna simplement cette décoration, posée sur le côté de la carrière. Il se dit qu'il devrait surement faire particulièrement attention aux obstacles qui comportaient des soubassements. Dans sa tête, le jeune homme se fit déjà une idée de ce qu'il ferait après sa détente. Cette petite croix là serait un bon départ pour eux et il décida que ce serait le premier obstacle qu'ils franchiraient ensemble. Car il était bien entendu que Thommas passerait l'obstacle sur Wander et ne mangerait pas de sable. Pendant ce moment de méditation, le beau brun remarqua qu'il avait déjà fait quelques tours de piste dans un pas assez actif dirons-nous. Il décida de changer de main et d'en faire autant, dans une même foulée. Remarquant que les bordures de la carrière de sable étaient joliment fleuris, le jeune homme sourit et il lui vint même à l'idée d'en cueillir quelques unes pour son amie Chelsea. Plus tard, en tous les cas... Quelques nouveaux tours de pistes avaient été effectués pendant qu'il pensait à la demoiselle et il crut bon de se concentrer plus vivement.

« Allais Wander, au boulot.

Le professeur vérifia une fois de plus sa position en selle et la trouva bonne à son goût. Talons légèrement rabaissés, genoux et mollets au contact, regard lointain et dos droit. Ses épaules ouvertes et les coudes au corps, poignets souples et ouverts, pouces vers le haut et ongles face à face. Tout ceci n'était maintenant plus que l'histoire de quelques secondes que de vérifier cette position qu'il avait mille fois corrigée afin d'en faire la bonne assise en selle. Il pressa un peu plus les mollets, histoire de demander à Wander une mise en main et une légère incurvation. C'est en jouant un peu dans ses doigts qu'il obtint la mise en main. L'américain fit une rêne d'ouverture et s'engagea dans une volte, sa jambe intérieure bien à la sangle pour demander l'incurvation nécessaire et l'extérieur légèrement reculée pour éviter tout chasement de hanches non désiré pour l'instant. Quelques voltes plus tard, l'incurvation obtenue, le cavalier changea de main par une diagonale. Reprenant les mêmes aides que pour la volte, il changea de main puis accorda ses aides avec le nouveau sens. Sa jambe qui anciennement intérieure devint extérieure recula et l'autre vint se poser au niveau de la sangle. Un changement dans les mains indiqua à Wander Soul qu'il y avait changement d'incurvation. Une nouvelle rêne d'ouverture, une jambe intérieure à la sangle et une extérieure reculée demandèrent au grand cheval une volte. Cette volte permit à Thommas d'acquérir une nouvelle incurvation adaptée à la main à laquelle ils tournaient. Le sable de la carrière était sec et voletait en petites particules si bien que le garçon en reçu un dans l'œil. Il fut gêné et eut l'obligation de s'arrêter pour se débarrasser de cette gêne. Il pressa les mollets et posa les mains, se tenant droit et se grandissant en selle. L'alezan stoppa net sous la demande de Thommas et celui ci enleva l'un de ses gants pour aller avec une main propre nettoyer son œil. Ceci fait, ils redémarrèrent et le cavalier demanda le trot d'une pression de mollets et d'une légère ouverture des doigts. Les ouvrir plus aurait été une erreur car c'aurait été lâcher son cheval hors, il ne fallait en aucun cas le lâcher et lui donner une impression de perte de contact. Sa position vérifiée, le professeur se mit au trot enlevé, un temps debout suivit d'un temps assis. Il constata trotter sur le mauvais diagonal et s'assit deux temps en selle afin de se mettre sur le bon diagonal. Reprenant ses rênes d'ouverture, le jeune homme enchaîna une série de volte, la première faisait douze mètres de diamètre tandis que la dernière atteint les six mètres, performance demandée en concours de dressage. Fier de ses voltes, le garçon changea de main par une demi-volte, exercice qui consistait en une demi-volte suivie d’un mini diagonale pour rejoindre la piste. Thommas s'assit dans sa selle, laissant descendre ses jambes au plus bas et exécuta sa demi volte, rêne d'ouverture, jambe intérieure à la sangle, extérieure reculée, mains fixes et regard en direction de l'endroit voulu, tout y était. La demi-volte finie, le cavalier redressa Wander pour la petite diagonale qui leur restait à faire pour rejoindre la piste. Jambes égales et au contact, à la sangle et mains toujours fixes, le duo changea de pied comme s'il n'en était rien et le brun se remit au trot enlevé, se fiant à l'antérieur extérieur, membre qu'il devait suivre dans son ascendance ainsi que dans sa descendance. Il se levait en même temps que le membre n'avançait, si vous voulez. Thommas n'eut aucun mal à réobtenir une mise en main et il demanda encore une série de volte. N'essayant cette fois pas de venir jusqu'à celle de six mètre, il lui faudrait un peu plus d'entrainement pour l'atteindre.

« Bieen Wander ! Très bieen. Le beau brun s'attardait sur le bien pour faire comprendre à Soul qu'ils faisaient du bon boulot pour le moment.

'' Ce sable virevolte sous l'action de mes sabots, je tourne et retourne dans des voltes sans fin avec plaisir. Après une série de volte, il pressa ses jambes contre mes flancs et je démarrai au galop. Ce n'était visiblement pas cela qu'il voulait obtenir et il me remit au trot. Réitérant sa demande, il pressa les jambes, sans laisser filer les rênes. Cette fois, j'allongeai le trot, développant mes foulées, tendant loin les antérieurs puis reprenant mon trot de travail à la fin de la longueur. Une autre longueur, même travail. J'allonge, j'allonge avec plaisir. ''

« On arrive à bien se comprendre mon grand, on va pouvoir faire du bon boulot ensemble. En effet, Thommas était content du travail qu'ils accomplissaient.

Cette fois, ma pression de jambe demanda le galop et Wander le comprit bien, avec douceur, il prit un galop sur le bon pied. Ce cheval avait beaucoup de bon en lui et ceci était une bonne chose, celui qui l'avait dressé lui avait dès le départ demander le bon pied. Le brun chercha ce qui en fait était négatif avec ce cheval et il ne trouva quasi rien à redire qui en vaille la peine alors il se tut. Le galop souple et confortable de Soul plaisait au cavalier qui, d'une rêne d'ouverture et des aides appropriées, c'est à dire, jambe d'impulsion, l'intérieure, à la sangle et l'autre, reculée, toujours pour éviter que Wander ne chassa des hanches. Thommas ressentit un immense bonheur à galoper sur ce cheval mais il ne se laissa pas étourdir et ne laissa les rênes filer, il ne savait que trop bien le résultat. Diverses sources de pensées l'envahir mais il les repoussa toutes, en ce moment il était sur Soul et il ne devait penser à autre chose qu'à cet entraînement ! Le professeur avait autrefois eut un problème au galop en cercle, il se penchait vers l'intérieure du cercle et le cheval suivait son mouvement, se couchant aussi. Ce problème était maintenant parfaitement résolu et c'est droit qu'ils parcouraient ensemble ce cercle de vingt mètres de diamètre. Pourquoi vingt ? Simplement parce que la carrière mesurait vingt mètres sur soixante et qu'il n'était pas possible de faire plus grand, c'était décidé ainsi. Le jeune homme reprit et dans ses mains et dans ses jambes et repassa dans un trot un peu inconfortable avant de retrouver une bonne allure. Il changea de main par une diagonale, toujours avec les mêmes aides qu'étaient la jambe intérieure à la sangle, l'extérieure reculée, rêne d'ouverture, regard fixe, mains fixes et posées également. Le professeur demanda un développement sur la diagonale et Wander exécuta les ordres avec grand plaisir, il lança ses antérieurs toujours plus loin. Le cheval avait tendance à ne pas toujours allonger de manège régulière et Thommas arrangea ça en le retenant un peu dans les doigts pour résoudre le problème. Il y arriva assez bien et se promis de faire mieux la prochaine fois. Il portait des éperons depuis qu'il était capable de monter avec et s'en servait pour affiner ses aides et cela lui était d'une grande aide, il devait l'avouer. Le garçon relança son cheval au galop, sa jambe intérieure étant celle d'impulsion, il la plaça à la sangle, l'autre étant celle qui retenait les hanches, légèrement reculée. Wander passa la transition et ils furent au galop. Un galop invariablement souple et confortable. De nouveau en cercle, la paire en profita pour quelques transitions dans l'allure. C'est à dire soit du galop de travail au galop rassemblé, soit du galop de travail et galop moyen et inversement bien sur. Le brun passa d'abord au galop rassemblé, gardant les jambes au contact, pressant légèrement les flancs de l'alezan. Il jouait aussi dans ses doigts, le secret d'une bonne transition. Il fit ainsi quelques transitions puis, se rappelant qu'il était là pour de l'obstacle, il repassa au pas. Le soleil commençait sa lente descente, il devait être une heure de l'après midi.

« Et bien mon beau, tu nous fait de joli progrès, là, c'est bieen. Insistant toujours dans ses félicitations, le brun caressa l'encolure mouillée de transpiration de sa monture.

Marchant rênes longues, le cavalier vit arriver deux autres personnes montées sur des chevaux de sang. Il n'y prêta pas attention, ceux-là arrivaient trop tard pour le déranger, ce ne serait pas ce genre de personnes qui prendrait son obstacle en croix. Il laissa divaguer ses pensées et en arriva au présent. Qu'il se sentait bien avec Wander Soul. Ajustant ses rênes et sa position, le professeur reprit ses esprits et sa concentration. Une pression des doigts fit remarquer au hongre que le travail recommençait et pour de bon. L’alezan releva l’encolure, toutes oreilles pointées et attention au maximum. Thommas demanda le trot et fit faire à son cheval quelques nouveaux tours de manège, pour réchauffer les nombreux muscles nécessaire au saut d’obstacle. Se sentant prêt et sentant le cheval d’attaque, l’homme demanda un départ au galop dans un coin du manège d’une pression de mollets et le jeune hongre démarra avec délicatesse, faisant voler des gerbes de sable derrière lui. L’américain le mena sur la croix qu’il avait en vue, vérifiant qu’il ne serait gêné dans son saut par aucun des autres cavaliers présents. Elle était de couleur vive mais pas de quoi effrayer Wander puisqu’il sauta sans hésitation. Le professeur avait suivit le saut en se mettant en équilibre, les mains rapprochées des oreilles de Soul, à mi-encolure. Tout c’était passé très vite mais le garçon garda une bonne impression de ce premier saut de la journée. Le cheval n’avait pas pris la main et avait été facile à reprendre après le saut. L’espace d’un court moment, le jeune homme s’était sentit pousser des ailes tellement le saut avait été bon. Ce qui faisait la beauté de ce saut, c’était le fait que cavalier et cheval ne faisaient qu’une sur l’obstacle comme sur le plat, ils étaient comme liés l’un à l’autre par un destin encore inconnu. Quiconque aurait vu ce saut aurait été fasciné, il en convenait. Cependant, Thommas qui était fort vantard bomba le torse mais ne fit rien d’autre, il ne connaissait pas les autres cavaliers.

« Alors Misterious, pas mal ce saut... Tu n’as pas ressenti à quel point on était liés ? Je crois qu’on peut encore resserrer ce lien entre nous et on va travailler ça d’accord ? En attendant, on continue cet entraînement, je ne pense pas que tu es contre cette idée...

Le hongre hennit maladroitement, enserré dans sa double muserolle. Celle-ci était censée éviter qu’il ne prenne le mors et bien que le jeune homme ne l’aie pas serrée plus fort depuis leur entraînement de cross, le cheval n’avait pas prit la main. Relança son planeur au galop, le garçon l’envoya sur la même croix, lui redemandant la sensation de bonheur exquis qu’il avait ressentie lors du saut précédent. Wander sembla planer indéfiniment avant de se poser sur le sol, de l’autre côté de cet obstacle qui lui paraissait dérisoire par rapport à ses capacités en saut. L’américain comprit vite que le cheval était naturellement doué pour cette discipline et il décida que travailler ses sauts était une bonne chose. Pendant ce temps là, ils étaient repassés au trot et avaient changé de main d’une semi-diagonale.

‘’ Quel bonheur, j’avais presque oublié cette sensation que l‘on ne ressent qu’en sautant. J’ai hâte qu’il m’envoi sur des obstacles plus... sensationnels. Plus grandioses. Mais évidemment, sans soubassements. ‘’

Thommas sélectionna un autre obstacle, cependant il s’abstint encore de soubassements vu l’attitude de Soul à leur égard. Cette fois, il jeta son dévolu sur un droit, pas vraiment plus haut que la croix. Juste parfait pour un saut tranquille. Lançant Misterious au galop, le professeur, à l’abord de l’obstacle se mit en suspension, main avancées jusqu’à la moitié de l’encolure et suivit le saut de son cheval, se rasseyant à la réception. Le vertical n’avait été qu’une partie de jeu pour le hongre et il s’en rendit bien compte, il était vraiment plus avancé que ça en saut. Gardant le galop, il mena délibérément sa monture sur un petit oxer avec bien sur... un soubassement. C’était un arc-en-ciel bien coloré mais inoffensif. Parlant sans relâche à Wander, il entretenu un galop de travail et le mit face à cet oxer. Le cheval n’émit aucune opposition et galopa jusqu’à l’obstacle, moment où il parut s’apercevoir de la présence du soubassement. Il s’arrêta net, se levant sur ses postérieurs, le jeune homme s’y attendait et resta en selle avec une facilité étonnante. Il laissa Soul sentir le soubassement, lui donna du temps pour qu’il s’y habitue, cherchant pendant ce temps un obstacle avec un soubassement moins... visible. Il en trouva un mais laissa à l’alezan un certain temps d’adaptation. Á partir du moment où il se désintéressa du sujet de sa frayeur, le brun réajusta ses rênes et reparti au trot vers l’autre obstacle qu’il avait aperçu. Le soubassement était cette fois un genre de feuille de chêne posé contre l’oxer de taille assez ridicule par rapport au vertical qu’il venait de sauter.

« Wander Soul, ce n’est pas si effrayant, celui-ci. Alors on va gentiment sauter et puis après et bien nous retournerons vers d’autres obstacles moins difficiles pour toi. On est parti ?

Il était peut-être une heure et demi de l’après midi et le soleil brillait toujours, sans être excessivement chaud pour le cavalier. Soul, lui, était humide de transpiration mais il ne dégoulinait pas et Thommas vérifia qu’il ne cherchait pas trop son air et redémarra. Il trotta un moment et allongea les foulées de son cheval, le remettant en route et lui rendant son équilibre. Après ce petit exercice, le professeur, d’une pression des mollets repris le galop et dirigea Misterious vers ce nouvel obstacle, celui avec la feuille. L’alezan garda un galop de travail jusqu’à l’obstacle puis il vit le soubassement, tenta de dérober mais le jeune homme l’encadra et l’obligea à sauter. Le saut fut désordonné, déséquilibré et mal réceptionné, le hongre n’avait rien, le cavalier non plus. Voilà ce qu’un obstacle avec soubassement donnait.

« Et là mon grand, ce n’est pas bon du tout, cela ! On va recommencer et tu vas sauter correctement tu m’as bien compris ? Allais, on y va. Calme toi, ce n’est rien du tout cette petite décoration. Tu es bien plus fort que ça non ? Allais montre nous à tous ton courage.

Et là, ce fut comme si le cavalier avait insufflé à son cheval tout le courage nécessaire au saut. Le galop qui les mena tous deux à l’obstacle fut agréable, un petit galop de travail puis à l’abord, le professeur se prépara à sauter, tout en étant attentif à une quelconque dérobade. Wander Soul s’éleva dans les airs et sembla planer un long moment. Á ce moment même, Thommas repensa à toute sa vie et se dit que ce jour-ci valait bien le jour où il avait monté Aifha, la pouliche noire. L’un des plus beaux de sa vie, sans aucuns doutes. Un rayon de soleil éblouit le jeune homme mais il ne lâcha pas les rênes, il ferma juste ses yeux. La réception se fit toute en douceur et le cavalier sut qu’il venait de s’assurer une victoire contre les peurs du cheval, cela agrandit son bonheur. La paire repassa au pas d’une pression de doigts sur les rênes et d’une pression de jambes, il s’agrandit et garda le dos bien droit, le dernier saut avait convaincu notre américain qu’il fallait toujours garder espoir...

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